Les gérants des micro-entreprises, liées par convention avec l'APC de Constantine, pour l'enlèvement des ordures ménagères, dans 32 secteurs urbains de la ville des ponts', se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention, en faveur du renouvellement de leurs contrats qui arrivent à échéance, ce vendredi 30 du mois de juin en cours. Selon leur représentant, M. Talhi, «beaucoup d'entre nous appréhendent la situation, concernant surtout le renouvellement de nos contrats, avec l'APC de Constantine». Il ajoute que «trois jours avant la fin de la date de validité de ces derniers, nous ne savons toujours pas si renouvellement il y aura ou pas, contrairement aux années précédentes où nous étions renseignés plusieurs jours ou semaines à l'avance. Pour cette année, c'est carrément le silence radio sur le sujet et ce, à la veille pratiquement de la date fatidique du 30 juin». Ainsi, ajoute-t-il, « ce mercredi matin, nous sommes allés voir le chef de la daira, mais celui-ci ne détient rien de nouveau en la matière et nous a orienté vers le président de l'APC, mais nous avons préféré venir d'abord ici au cabinet du wali, pour lui demander d'intervenir en notre faveur». Car, ajoute-t-il, «d'après certaines indiscrétions qui ont cours actuellement, le «flou» entretenu autour de la question du renouvellement de nos contrats, s'explique par le fait que les responsables de l'hôtel de ville, se préparent à attribuer le marché des 32 secteurs à l'entreprise communale Prop-co». En tout cas, c'est là, l'option que redoutent les concernés. « Et ce sont principalement, ces inquiétudes qui sont derrière notre sit-in d'aujourd'hui, ici-même et que nous voulons transmettre au premier responsable de la wilaya », dira-t-il. Et de faire part de leur bonne foi et disposition, dans ce cadre, en faisant valoir qu'ils ont travaillé depuis janvier dernier, sans manquement d'une journée malgré le fait qu'ils n'ont pas été encore payés, mais ce n'est pas là le problème le plus important. «Le problème qui presse c'est plutôt, diront-ils, le renouvellement de nos contrats, avec octroi des ODS (ordres de services), pour travailler dans la sérénité». Contactés de nouveau, dans l'après-midi, les gérants des micro-entreprises, las d'attendre, ont fini par quitter les lieux.