Depuis le début de la saison estivale, parallèlement à la mise en place du dispositif de surveillance des plages dans la wilaya de Tlemcen, la direction de la Protection civile est entrée en campagne contre les feux de forêt en adoptant un régime opérationnel spécifique, graduel selon le niveau de risque « feu de forêt » évalué quotidiennement notamment en fonction des conditions météorologiques et de la sensibilité de la végétation dans les localités connues par leurs densités forestières importantes ou éloignées des unités d'intervention des sapeurs-pompiers, tels que la forêt de Lalla Setti, forêt de Honaine, monts d'Ain Tellout, forêt de Marsat Ben M'Hidi et Chaib Rasso, forêt de Fellaoucène, forêt de Béni-Boussaid, forêt Ziatene de Sidi-Ouchaa et la forêt d'Ain Fezza. Selon le directeur de la protection civile de Tlemcen, le colonel Brahimi Belkacem, les moyens mobilisés par les unités de la protection civile permettent une intervention rapide pour mener rapidement les premières actions de lutte contre le feu en attendant l'arrivée des renforts des colonnes mobiles de la wilaya ou des wilayas avoisinantes, pour maitriser le sinistre. «Comme chaque été, la protection civile accentue ses effectifs dans tout le territoire de la wilaya, avec une concentration dans les zones à risque, même si les autres secteurs ne sont pas laissés en marge. Concrètement, 36 agents de différents grades sont mobilisables sur le terrain du 1er juillet au 31 octobre, avec une permanence assurée. Les renforts de la wilaya d'Aïn Témouchent sont estimés à 18 agents de différents grades, soit un total de 54 agents. Depuis le début de l'été, pas moins de cinq incendies ont été répertoriés, notamment à Dar Yaghmorassen où 2,2 hectares de broussaille et pins d'Alep ont été calcinés, à Aïn fezza (2 hectares de pin d'Alep brûlés), et à Aïn Tellout (2,5 hectares d'Alfa brûlés). Près de 34 autres foyers d'incendie ont été enregistrés notamment dans des récoltes agricoles où plus de 17 hectares de chaume, 12,5 hectares de céréales et 39 arbres fruitiers ont été brûlés», explique le colonel Brahimi Belkacem.
