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Raison de penser
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 09 - 2017

Sociale, scolaire, les rentrées se bousculent avec comme dénominateur commun une violence sociétale devenue une norme nationale avec le délitement des valeurs et la perte des repères. Tout semble converger vers une rationalisation de la violence expliquée comme étant le corolaire d'une crise économique et de la démission de l'Etat. Loin d'être une fatalité, cette violence multidimensionnelle a été encouragée par un pouvoir qui l'a nourrie au feu des contestations et des oppressions. Cette violence trouve son origine dans le vide laissé par la démission de l'Etat et de ses symboles, dans les prises de décisions politiques qui incitent, par un laisser-aller et faire, une partie de la société à se rebeller contre l'ordre établi et à renverser les valeurs en place.
Certains Algériens, et ils sont de plus en plus nombreux, sont persuadés que pour faire fortune dans ce pays, il faut être né sous le bon patronyme ou se délester de tous bons sentiments, égorgeant père et mère pour quelques dinars de plus. La prolifération, en toute impunité, des escrocs à col blanc et l'émergence de fortunes impossibles à tracer l'origine ont conduit les Algériens à mettre de côté les principes et à oublier les valeurs. Les trafiquants de drogue sont devenus des légendes et des noms de famille des références dans la rapinerie et les affaires. Cette violence n'est pourtant pas bâtarde, elle est l'enfant de l'institution, de sa violence régentée. La loi existe mais son esprit vagabonde ailleurs, loin des réalités algériennes et en l'absence d'un référent religieux ou civil, toutes les dérives sont permises.
Faut-il alors s'étonner des guerres de gangs quand celle des clans prend tout un pays en otage ? Faut-il blâmer un receveur de poste lorsqu'il détourne l'argent des clients lorsque des personnalités politiques sont accusées de détourner l'argent public ? Faut-il pendre un factotum qui prend 200 DA pour rendre service quand de hauts fonctionnaires prennent des millions de dollars ? La violence n'est pas née du néant mais elle est formatée, instrumentalisée pour faire vivre les Algériens dans un climat de guerre sociale. Avoir peur pour ses enfants, son travail, peur d'être agressé ou se faire détrousser est devenu l'obsession du citoyen, l'obnubilant, l'empêchant de penser à autre chose. Et c'est cet autre chose qui fait peur à ceux d'en haut.


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