Le projet de réalisation d'un brise-lames, nécessaire pour assurer un accostage sans difficultés, sera réceptionné avant l'ouverture de la saison estivale, a-t-on appris de sources proches de la direction des Transports. Ce projet pour lequel une enveloppe financière de 60 millions de DA été débloquée permettra de pérenniser les navettes de transport maritime tout au long de l'année. Pour sa première saison, la ligne maritime Oran Ain El Turck, a été maintenue durant 2 mois. Nos sources indique que l'engouement du citoyen pour ce moyen de transport a incité les responsables du secteur à lancer des travaux de réalisation de ce brise-lames pour maintenir cette navette, tout au long de l'année. La ligne maritime en question, dont les rotations ont été arrêtées le 4 septembre, a enregistré un grand engouement auprès des Oranais, avec plus 20.000 voyageurs transportés au cours des 2 mois de la saison estivale (une moyenne de 2.000 passagers par jour). Un brise-lame est une construction du type digue ou jetée, établie devant un port, pour protéger les bateaux de la houle du large. L'absence de ces ouvrages a rendu la programmation des navettes dépendante des conditions météorologiques. La houle pouvant rendre l'accostage difficile, voire impossible, comme c'était le cas le jour du voyage inaugural de la navette maritime Oran-Ain Turck. Par ailleurs, le port de pêche d'Arzew sera bientôt doté d'un quai d'accostage pour les chalutiers, a-t-on appris de sources proches de l'APC. Nos sources indiquent que l'étude de ce projet, destiné essentiellement à l'accostage des chalutiers, a été finalisée. Ce projet, tant attendu par les pécheurs de la région, permettra de créer 11 postes à quai, ce qui désengorgera ce port de pêche, qui souffre d'une insuffisance de ses capacités d'accueil. Le coût du projet est estimé à quelque 200 millions de DA. Le directeur du port d'Arzew avait indiqué, dernièrement, qu'une une dizaine de chalutiers n'ont pas de postes à quai. Le même responsable avait signalé que « la flotte existante au port d'Arzew est estimée à quelque 135 embarcations, dont 10 chalutiers, un thonier, 54 sardiniers, et une soixantaine de petits métiers. Ce projet s'inscrit dans le cadre du programme d'investissements d'urgence, au titre de la convention Etat -Entreprise, paraphée en 2013 et validée en 2014, a précisé le responsable.
