Fête de l'indépendance: la journée du samedi chômée et payée    63e anniversaire de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse: distribution de milliers de logements à l'Ouest du pays    Arkab examine les opportunités de coopération et d'investissement avec l'ambassadeur saoudien    Allocution du président de la République à la Conférence internationale sur le financement du développement    63e anniversaire de l'indépendance: le ministre de la Poste supervise la remise des clés de 350 logements à Aïn Temouchent    Le 2e festival culturel national de la musique et de la chanson chaouies du 6 au 9 juillet    Le Premier ministre rencontre à Séville le président du gouvernement espagnol    Foot/Ligue 1 Mobilis 2025-2026: ouverture du mercato estival    Djelfa: coup d'envoi de la distribution de plus de 192.000 logements à travers le pays    Appel à adopter des politiques plus souples et réalistes pour l'orientation des aides au développement    Accidents de la route: 37 morts et 1915 blessés en une semaine    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 56.647 martyrs    Festival international de l'Inchad: authenticité et innovation en clôture de la 11e édition    Ouverture à Alger des travaux d'un colloque international sur les crimes coloniaux dans l'histoire de l'humanité    La FAF annonce de nouvelles mesures    Ballalou préside le lancement des travaux de restauration du «Palais El Menzah» à la Casbah d'Alger    «Nous continuerons à punir Netanyahou jusqu'à ce qu'il soit inapte»    Les 15 solutions pour atténuer l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle    Journée mondiale de lutte contre la drogue    Ooredoo Sponsor de la 20e édition du forum Rakmana    Le contrat-type du joueur et de l'entraîneur professionnel est né    Le Bayern et Kane éteignent Flamengo et défieront le PSG    Une 4ème édition algérienne riche en innovation    Championnat National de VTT: Victoire de l'athlète Abderrahmane Mansouri    10 martyrs dans un bombardement sioniste visant un centre de distribution d'aide    M. Antonio Guterres transmet ses chaleureuses salutations au président de la République    Algérie-Suisse: signature d'un accord de coopération bilatérale entre les polices des deux pays    Projection d'un documentaire sur le parcours de Djouher Amhis Ouksel    Le Conseil de la nation participe à la 32e session de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE    Le CNC sacré champion national de water-polo dans quatre catégories    Saâdaoui salue les performances de plusieurs établissements scolaires    Plusieurs clous et des objets métalliques retirés de l'estomac d'un patient    Le Bazane, tenue traditionnelle reflétant l'identité culturelle authentique de la région de Bordj Badji-Mokhtar    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Bouira - Université : le Cnes avertit sur les entraves et la violence
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 02 - 2018

La section syndicale du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) de l'université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira a, dans un communiqué qu'elle vient de rendre public, tenu à dénoncer l'entretien du black-out de l'information sur leur travail syndical à travers l'empêchement de la presse à couvrir les actions de ce syndicat. Tout en portant la responsabilité sur l'administration, le Cnes fait référence à «l'action de protestation qu'il vient d'organiser devant le siège du rectorat et que la presse a été empêchée de couvrir», selon la déclaration du coordonnateur du Cnes, M. Youcef Outafat. Le rassemblement en question a été organisé «dans le cadre de la coordination avec les syndicats autonomes, et dont le but est d'exprimer le refus et la dénonciation de toute forme d'entrave à l'exercice syndical, de fustiger l'impunité qui subsiste dans l'enceinte de l'université qui n'est que le résultat de la mauvaise gestion du campus», formule le communiqué signé par M. Outafat, coordonnateur du Cnes. Ce dernier s'interroge également sur les vraies raisons qui ont fait que leur action de protestation ne soit pas médiatisée, tandis que son contraire aurait travaillé dans la sensibilisation contre la violence qui règne au niveau de l'université et que les parties essentielles ne semblent pas y adhérer à sa soustraction de l'environnement universitaire. Par ailleurs, la section syndicale du Cnes à l'université Akli Mohand-Oulhadj affirme être affligée par les évènements fâcheux qui se sont passés dans l'enceinte universitaire à cause de l'aspect sécuritaire qui n'a pas été maîtrisé, amenant ainsi à la fermeture contraignante du campus. Le Cnes redoute de voir une autre vague de violence ressurgir, à cause de la situation désolante qui prévaut dans certains départements, dont celui de Droit et des Sciences politiques qui a été cité dans le communiqué. Il est tout à fait vrai que la violence à l'université continue à menacer la paix et la stabilité de son milieu, qui est censée être le creuset du savoir et dont les fonctions principales sont purement cognitives et scientifiques. Parce qu'un étudiant a été poignardé grièvement dernièrement à l'université par un autre étudiant, afin de prévenir son exacerbation, la section syndicale du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) de l'université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira insiste dans son communiqué à exprimer fortement son «indignation devant les proportions alarmantes qu'a prises la violence dans le milieu universitaire». Interpellant ainsi toutes les parties concernées à se pencher sur les moyens pour y faire face, en sachant que même la sphère intellectuelle est touchée par ce fléau qui a débordé sur le milieu estudiantin. «La communication, le dialogue et l'application rigoureuse des lois. Le dialogue permanent entre les 3 composantes du milieu universitaire, qui sont les enseignants, les étudiants et le personnel administratif, peut venir à bout de la violence», selon M. Youcef Outafat coordonnateur du Cnes à l'université Akli Mohand-Oulhadj.
«Vu qu'on ne peut pas régler le problème de la violence en milieu universitaire ou ailleurs, par des notes administratives, surtout quand la violence concerne la jeune génération, il faut que nous soyons doublement attentifs et précautionneux. Il faudra associer les psychologues, les sociologues, les hommes de droit, de loi, et l'ensemble de la société », a conseillé un chercheur à l'université de Bouira. Car, pour ce dernier, si rien n'est fait pour endiguer la violence, son prolongement peut engendrer la mise en branle d'autres fléaux aux conséquences plus graves. Le sujet de la violence en milieu universitaire exige, selon plusieurs points de vue, d'élargir le débat qui doit être libre aussi.
«L'université, au lieu de rayonner sur son environnement, vit par contre des conflits récurrents entre étudiants et administration, entre étudiants et d'autres étudiants», a affirmé un professeur. Des statistiques ont démontré que la hausse de la violence en milieu universitaire à travers le pays, s'élève à 60,44 % dont notamment, le harcèlement sexuel pratiqué sur les étudiantes, les enseignants tabassés par des étudiants, et d'autres événements douloureux qui se sont produits dans le passé, dans les universités de Djelfa, Mostaganem, Bouira, et Annaba, pour ne citer que celles-ci.
D'ailleurs, la comparaison entre les comportements empreints de sagesse qui existent dans les milieux universitaires des pays voisins, comme le Maroc et la Tunisie, est citée comme exemple, contrairement, à nous qui sommes portés sur la violence à la moindre complication, malentendu ou négation. Certains médias ont été pareillement désignés par des universitaires comme «des agitateurs et pourvoyeurs de violence».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.