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Après les vêtements, les gâteaux de l'aïd: La bourse des ménages mise à rude épreuve
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 06 - 2018


A moins d'une semaine de la fête de l'Aïd el-Fitr, les ménagères ne parlent que de gâteaux traditionnels et de vêtements pour leurs enfants. Tradition oblige, les familles ne peuvent se passer de quelques variétés de gâteaux traditionnels, modernes ou orientaux pour la fête de l'Aïd. Les espaces qui vendent les gâteaux et confiseries ne manquent pas à Oran. Mais une bonne partie des familles préfère faire, elle-même, ces gâteaux, dont les secrets sont connus des Oranaises et qui font plaisir, à la fois, aux petits et aux grands. Ainsi les magasins des fruits secs et ingrédients de gâteaux, enregistrent-ils ces derniers jours une grande affluence. Ceux qui ont acheté des produits pour confectionner ces gourmandises ont cependant eu un avant-goût amer, celui des prix tellement élevés…Une petite tournée dans les magasins de vente de ces produits de base, pour la confection de gâteaux traditionnels, donne un aperçu sur ces prix, inaccessibles pour la majorité des gens. Les indétrônables amandes et noix dont les prix ont toujours varié entre 2.200 et 3.200. Les autres ingrédients, noisettes, pistaches, noix de cajou, leurs prix varient entre 3.800 et 4.800 DA. «Les cacahuètes, constituent la moitié de la demande des consommateurs, en raison de leur prix. La majorité des ménages l'utilise dans toutes les variétés de gâteaux, même ceux qui comportent des ingrédients essentiels, comme la pistache, les noix et les amandes», a déclaré un vendeur du boulevard Mascara. A 500 dinars le kilo, c'est à la porté des ménagères. Un prix qui avoisine celui des amandes il y a quelques années alors qu'autrefois les cacahouètes étaient le dernier recours des ménages. Devant la cherté des produits, certaines familles oranaises préfèrent la préparation de gâteaux traditionnels sans arachides, comme le kaak, le makroud, le griouech, le torno et la ghribia. D'autre part au moment où certaines mères de familles restent encore à cheval sur les traditions et s'attellent, à l'approche de l'Aïd, à les perpétuer, certaines préfèrent acheter les gâteaux. On y trouve même des variétés d'origine turque, syrienne, tunisienne, marocaine et libanaise, qui se vendent dans plusieurs pâtisseries. Un commerce qui ne peut en aucun cas remplacer les coutumes et traditions. A Oran près d'un millier de magasins de gâteaux traditionnels sont recensées sans compter ceux qui travail au noir. A propos des tarifs appliqués, leur constante augmentation épouse les exigences du marché, notamment la hausse des produits de base. «Même si la différence des prix est palpable, la paix et le repos n'ont pas leur pareil», tient à souligner Fatiha qui préfère acheter que préparer elle-même les gâteaux. Par ailleurs, l'achat des gâteaux n'est pas à la portée de toutes les bourses. En témoignent les prix affichés par pièce, entre 120 et 140 DA pour les gâteau à base d'amende soit environ 2.500 dinars le kilo ; entre 80 et 1.000 dinars les gâteau cacahouètes ou chocolat. Les confectionneuses de gâteaux, ces femmes bien installées chez elles, ont trouvé leur compte dans ce commerce très lucratif.

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