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Mohamed Aïssa: Dans nos mosquées, il n'y a que des imams algériens
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 06 - 2018

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs Mohamed Aïssa est revenu, hier mardi, sur la question des mosquées prétendument gérées par des imams salafistes.
Il a indiqué sur sa page facebook que: «je ne crois pas qu'il y ait parmi les imams de nos moquées des imams salafistes ou soufis, et je ne crois pas qu'il y ait un imam malékite ou un imam ibadite». Par contre, a-t-il poursuivi, «je crois que celui qui nous devance devant le ‘mihrab' de la mosquée est, seulement, un imam algérien, pas autre chose.» Dans la foulée, il a dénoncé les attaques de certains courants extrémistes contre la pratique de l'Islam en Algérie, soulignant qu'il faut «dépoussiérer notre legs culturel et scientifique pour que nos enfants en soient fiers».
Quant à ceux qui sèment la «fitna», le ministre des Affaires religieuses a souligné qu' «on ne leur dit pas qu'il faut qu'ils arrêtent», mais qu'ils «s'excusent auprès de nos imams.» Pour ceux qui «vendent les principes (de la religion) pour la célébrité, on les plaint et on les appelle à la repentance», a, encore, souligné Mohamed Aïssa, qui a appelé tous les représentants de l'Etat dans «nos mosquées au respect des principes religieux et des lois de la République.»
Depuis le mois d'avril dernier, le ministre des Affaires religieuses mène une véritable campagne contre les courants et idées sectaires qui ont essaimé, ces dernières années, dans les mosquées du pays, en particulier la «salafya», qu'il veut éradiquer des mosquées, ainsi que contre un de ses adeptes, l'imam Ferkous, qu'il accuse de déviance et d'imposer aux Algériens un islam «importé» et loin des réalités du culte et d'un Islam typiquement algérien. Les «salafistes», version Ferkous, accusent, par contre, le ministre des Affaires religieuses de favoriser le soufisme, en Algérie.
Au mois de mars dernier, l'imam Ferkous, un des représentants du courant salafiste, en Algérie, avait fait des déclarations gravissimes, qui avaient outré le ministre des Affaires religieuses, qui s'en est pris, violemment, aux «ambassadeurs» du wahhabisme en Algérie, dont Ali Mohamed Ferkous, coupable dans une de ses récentes «fetwas» d'avoir excommunié les ibadites, les soufis et les frères musulmans. A l'origine de ce malaise dans les mosquées du pays, et la ré-appropriation des lieux de culte par les salafistes, le manque d'imams.
Déjà, au mois d'avril dernier, le ministère des Affaires religieuses avait appelé le gouvernement à faciliter le recrutement d'imams, à travers l'organisation de concours exceptionnels. Mohamed Aïssa avait, ainsi, annoncé que son département manque d'imams, et qu'il veille, en particulier, à améliorer l'encadrement des mosquées face aux courants sectaires qui tentent, selon lui, de s'imposer dans les mosquées du pays et imposer leurs idées extrémistes, dont le salafisme.
Le ministre des Affaires religieuses avait, devant le Parlement, évoqué le retard dans l'opération d'encadrement des mosquées, induit par les difficultés financières, depuis 2014, ce qui a provoqué, selon lui, une baisse du nombre d'imams, bénéficiant de formation au niveau national, de 1.000 à 500, annuellement.
«Les promoteurs et adeptes de ces idéologies et courants extrémistes fréquentent les mosquées et cherchent à les dominer», avait indiqué M. Mohamed Aïssa, qui avait proposé l'organisation, par les services de Sécurité, d'une enquête sur ces courants religieux, qui tentent de prendre possession des mosquées, selon lui. Après les arrestations dans les rangs des adeptes de la secte ‘Al Ahmadya' et ceux de la ‘Karkarya', le ministère avait annoncé la préparation d'une loi et la mise en place d'un observatoire pour protéger les Algériens de la déviance et de ces courants religieux. Il a expliqué que l'Algérie, qui «garantit la liberté de croyances et des cultes, doit avoir des lois pour protéger ses enfants des déviances religieuses, et lutter contre ceux qui veulent diviser l'Islam.»


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