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D'autres projets prévus sur le site: 1.800 logements LPA projetés aux «Planteurs»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 08 - 2018

La décision d'injecter aux ‘Planteurs' le gros d'un programme de logements déjà notifié à la wilaya, celui du LPA sous sa nouvelle version, d'une consistance de 1.800 unités, actera la naissance d'un nouvel ensemble urbain peu consommateur d'espace, qui émergera de dessous les décombres.
Ce paquet de logements publics se veut être le premier élément structurant du POS, partie haute, de Sidi El-Houari, phase post-débidonvillisation. Cet ensemble d'habitats, autrement dit, aura pour fonction de jeter les premiers jalons d'un aménagement urbain ciblant ce périmètre à flanc de montagne. L'idée-force de ce processus initié par le wali et pour lequel il a eu déjà l'aval des instances centrales, c'est de procéder par étapes, d'aménager par partie, pour ré-urbaniser, restructurer et revitaliser le site. Passer à l'action, doucement et modérément, et ne pas attendre l'hypothétique éradication intégrale du bidonville. Les éléments se juxtaposeront, les pièces s'emboîteront, les unes dans les autres, donnant corps au POS au fur et à mesure. «Plus facile à dire qu'à faire», diront certains. «Trop beau !», diront d'autres. Sur le plan technique, ce terrain en relief, fort accidenté, très remblayé puisque le bon sol se trouve à -10 m par endroits, pose un sérieux problème de surcoût de l'acte de construction, a fortiori quand il s'agit d'un programme plafonné financièrement comme c'est le cas du LPA, avec un risque plus que théorique que la facture de réalisation excède, au final, le crédit budgétaire alloué à cet effet. Plus problématique encore, c'est la nature juridique de la majeure partie de la zone, qui relève du domaine forestier, frappé des trois fameux ‘i': incessible, inaliénable et imprescriptible. A l'évidence, ces détails de taille n'ont pas échappé aux pouvoirs publics locaux.
Les contraintes «nature juridique» du terrain et «nature du sol»
Pour mieux comprendre le contexte et cerner la problématique lié à ce dossier, il est intéressant de revenir à l'interview accordé par le wali au ‘Quotidien d'Oran' (voir notre édition du 2 janvier 2018) « Dès mon arrivée à Oran, j'ai chargé l'Agence foncière et l'OPGI de mener une étude au sujet des terrains pouvant être récupérés après les démolitions. J'ai, en effet, requis cette étude car la meilleure façon d'occuper ces assiettes, c'est de les restructurer, les aménager et les aménager. Je suis très sceptique à l'idée d'un reboisement du site après sa débidonvillisation. Ça fait dix ans qu'on parle d'opération de plantation. Mais où est cette opération de reforestation ? Je suis un amoureux de la verdure et un fervent défenseur de la nature. Je voudrais bien qu'il ait, au lieu et à la place de ces horreurs architecturales, une forêt urbaine. J'ai à cœur de voir celle-ci régénérer, renaître de ses cendres. Mais je crois au concret, à l'action. Où est cette opération ? Inama taatou bil maarouf : L'obéissance doit être par la raison. A l'impossible nul n'est tenu. Après déménagement, j'ai demandé à l'Agence foncière de mener une étude pour projeter des petits ensembles immobiliers, du semi-collectif et du collectif pour ré-urbaniser le site. J'étais confronté malheureusement au problème du domaine forestier. Il faut passer par un conseil ministériel. J'ai fait une démarche en ce sens. Les petites poches foncières ne présentant aucune contrainte juridique, elles sont insignifiantes. Il est impossible de convaincre un promoteur immobilier en lui disant : allez venez, je vous donne 500 m2. Si c'est à meubler, il faut meubler le tout. Pas des petites cases, ça et là. On va voir comment donner une suite à ce dossier, surtout avec les promoteurs publics », avait déclaré Mouloud Cherifi. Six mois plus tard, une solution a été trouvée, celle qui consiste à implanter, sur site, un nouveau programme LPA, de petite-moyenne taille, en le scindant en plusieurs îlots épars, lequel dispositif a été rendu possible par le dégagement d'un bon nombre de petites réserves foncières éparpillées dont la superficie totale répond aux besoins.
Des petites poches, par-ci par-la, à défaut d'un site d'un seul tenant
Ainsi, un programme LPA de 1.800 unités dont l'Agence foncière et l'OPGI se taillent une part de 300 chacun, a été domicilié dans le site des ‘Planteurs', précisément dans les endroits déjà évacués de leurs occupants, au gré des opérations de relogement vers le pôle urbain de Oued Tlélat et tout de suite rasés et délimités. Les études géotechniques ont été même déjà accomplies et un cahier de charges a été approuvé par la Commission technique DL-DUAC (direction du Logement et direction de l'Urbanisme, de l'Architecture et de la Construction). Des bureaux d'études ont été désignés par voie d'appel d'offres, également. Une procédure qui sera suivie par le lancement, prochainement, d'un avis d'appel d'offres pour le choix des entreprises de réalisation de ce programme LPA. Quatre sur les cinq sites, composant le programme à l'indicatif de l'Agence foncière, sont déjà projetés à ce POS, celle-ci a proposé le même emplacement pour le 5ème site. Pour satisfaire cette demande, il va falloir dénicher une poche foncière libre et sans contrainte. Néanmoins, selon les dernières informations recueillies auprès du directeur de l'Agence foncière, deux sites se sont avérés inadéquats après étude géotechnique plus poussée, puisqu'il s'agit de terrains à forte couche de remblais, le bon sol se trouvant à une profondeur de 12 m. Une demande de remplacement de ces deux sites a été formulée par l'Agence foncière auprès de la wilaya. Peu à peu, on y voit donc un peu plus clair. La ré-urbanisation de l'espace bidonvillisé, perché à flanc de montagne, surplombant le quartier de Sidi El-Houari, à hauteur des ‘Planteurs' et dont les tentacules s'étendent à Ras El-Aïn, Couchet El-Djir et El-Hassi, n'étant plus une « option » dans les projections des pouvoirs publics, mais une décision prise, un projet approuvé, le processus se fera par phasage.
Deux cents hectares dont 3/4 à urbaniser et 1/4 à sauvegarder
« Reboiser tout le terrain récupéré, cela serait un sinistre retour à la case de départ, puisque ce faisant, nous mettrons en place, de nos propres mains, les conditions favorables à une résurgence du phénomène baraquement. L'idée, c'est de restructurer ce secteur, de le ré-urbaniser spécifiquement tout en respectant ses caractéristiques, ses singularités, dont en prime son entourage immédiat par Sidi El-Houari », avait affirmé, par ailleurs le wali, en marge d'une « énième » opération de relogement, ciblant un pan de ce site d'habitats précaires. Le wali se voulait pragmatique, loin de l'idéalisme des adeptes de l'écologisme et de la ville verte ainsi que du passéisme des nostalgiques qui se souviennent, encore et toujours, des jardins et des sources d'eau douce du ravin de Ras El-Aïn, lequel élément structurait, jadis, une logique d'aménagement basés sur l'activité majeure d'exploitation terrienne, assortie d'activités liées aux moulins, lavoirs et fontaines qui ponctuaient les rythmes des pratiques sociales dans le temps et l'espace. Réalisée par le ‘BET Buvor', l'étude du POS, approuvée en 2001, prévoit surtout de meubler les 3/4 de ce périmètre-site, s'étendant sur une superficie de 203 ha en habitats collectifs et équipements publics, d'aménager un terrain à boiser ainsi que quelques espaces verts et aires de détente et de loisirs, tout en sauvegardant une parcelle de 51ha, entre patrimoine historique et site naturel.


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