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A quand le «provisoire» de ce «gouvernement» ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 07 - 2019

Quand l'on parle de «gouvernement provisoire», la pensée de tout citoyen va directement dans la plongée historique de 1958. Ferhat Abbès et ses vaillants coéquipiers. Mais comme l'on est à ce jour à compter les jours qui s'allongent et s'allongent de ce «gouvernement provisoire», loin de la vaillance des aînés, tout nous semble malheureusement provisoire. Sauf la finale de la Coupe d'Afrique. Un fait réel, des buts authentiques, de la sueur, de l'émoi et de la joie folle, hystérique mais bénéfique. Belmadi est un chef de gouvernement qui ne parle pas trop, ne ment pas, ne promet rien et agit de concert. Hier nous avions des joueurs mais pas une équipe, nous avions des ministres mais pas un gouvernement, aujourd'hui nous avons des joueurs et une équipe, mais ni ministres ni gouvernement.
Rejeté dès sa nomination, ce gouvernement peine à surgir ou au moins essayer de se donner une certaine légitimité. Il ne fait rien, juste s'atteler à nommer les proches comme un investissement ou acte de bienfaisance et chasser les autres comme une revanche. Il y est de l'avenir des institutions. Le principe aurait voulu qu'ils composent avec le surplace. L'on saura après leur départ les dégâts causés aux différents secteurs. Pourtant tout indique qu'il n'est que transitoire, précaire, momentané, dérisoire. Une simple petite administration qui s'est placidement ministrabilisée et qui tend à se politiser. Les partis dits d'opposition, les personnalités dites nationales qui ont refusé de s'y joindre auraient senti le caractère aléatoire d'un tel effectif appelé à gérer en option linéaire les affaires en cours. Encore que rien n'est en cours. Quelques visites furtives et chahutées, façon de dire que l'on est sur terrain, pas plus, essayant de donner un semblant de réponse à des citoyens avides de changement et exigeant même la rupture, voire la disparition totale de tous. L'illusion de ces derniers est bien imbibée de sang neuf et jeune et inscrite aussi dans la permutation des noms et des secteurs. Limité dans l'exercice du pouvoir, le soi-disant Premier ministre s'est fait involontairement emprisonné, il ne sort plus, il ne sourit plus, il ne communique plus, lui qui ne cessait de parcourir communes et communes, de papoter à gauche et à droite. Il dit travailler dans les réunions closes et les séances qui l'entourent avec « ses ministres » pour ne représenter quelque part qu'un très grand commis de l'Etat avachi, flétri par le Hirak, sans autonomie dans l'action politique. Même l'aspect économique désastreux qui guette le pays, une fois la crise politique dénouée, n'est pas dans son agenda. L'entreprise croule, le chômage ne dit pas ses chiffres, les réserves s'amenuisent, le malheur s'accroît. Quel est donc son rôle actuel ? Gérer les élections ! Personne ne pense que le peuple va se laisser faire et entériner un tel personnage pour le comptage des voix. L'histoire électorale, les fraudes, les mauvais taux, les deux poids et mesures sont toujours là irréfragables et ne peuvent encore se pérenniser. Tous les députés et sénateurs sont le produit d'un mode opératoire électoral bien connu.
Ce gouvernement n'a pas cette étoffe classique d'avoir une couleur purement politique ou cette acariâtreté dynamique, étant nommé dans l'agonie d'un pouvoir qui se savait mourant. En sa majorité, il est composé de cadres administratifs. Pas de militants, essentiellement des carriéristes de la fonction publique. Parfois, des professionnels es-qualité, pas plus. Que dire de ces ministres qui ne rêvaient que d'avoir un poste local ou une place assez confortable dans les zéphyrs d'un décret présidentiel les plaçant ainsi dans la cour de ce qu'ils prenaient pour grands ? Et s'ils se trouvent par miracle ministre, c'est que l'on ne peut penser que le choix était pour raviver la flamme éteinte d'une Algérie qui aspire à la reviviscence. Nommés par les dernières volontés d'un mourant, en bon droit des règles orthodoxes, ils sont nuls et non avenus. Hormis un ou deux, les autres sont venus apprendre le métier de ministre. L'un s'acharne sur les langues, s'illusionnant l'avantage de l'une sur l'autre, l'autre sur le mauvais livre et l'amour des subventions paternelles et ainsi va la cadence des soubresauts d'un gouvernement né dans l'urgence d'une révolution qui n'a pas dit tous ses mots.
L'on ne peut forcer l'amour d'un peuple, l'on ne peut confisquer à son profit les gloires de son histoire. L'on peut toutefois garder sa rectitude si l'on sait quitter la scène, sans bruit, sans frémir, sans rougir. C'est vrai, dans le temps, la démission était une offense face au roi déchu, mais maintenant, elle ne peut être qu'un honneur, un signe de nif et de baroud. Trouvez-vous des maladies, des impotences, des empêchements, des affaires personnelles, des fausses dignités, un truc du genre quoi, un argument, car vous êtes loin des positions, des incompatibilités d'humeur et des décisions politiques. Partez, s'il vous plait !


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