L'UGCAA de Constantine a organisé, hier, une rencontre avec les responsables de ses bureaux dans les 12 communes de la wilaya et ce, à l'effet de les sensibiliser à la nécessité que les commerçants restent ouverts les jours de l'Aid El Adha, pour permettre aux citoyens de se procurer ce dont ils ont besoin. La réunion, qui a regroupé outre les responsables des bureaux communaux, autour du coordinateur de wilaya, M. Boudjelal, un chef de service de la direction du Commerce, a consisté à inciter les premiers à répercuter les recommandations de l'Union auprès de tous ses adhérents dans les différentes localités. Selon le représentant du Commerce, la sensibilisation doit, surtout, concerner les commerces de fruits et légumes, les boulangeries et détaillants livreurs de lait. Mais aussi les stations-services, les restaurants, les transporteurs (taxis et bus), etc. Et de poursuivre qu'il y a près de 2.400 commerçants, toutes spécialités confondues, qui ont été déjà désignés pour assurer la permanence, durant les jours de la fête de l'Aid. Cela comprend aussi bien les épiceries et boulangeries de quartiers, les commerces de fruits et légumes, que des minoteries et des laiteries (publiques et privées.) Pour sa part le coordinateur de wilaya de l'UGCAA, dira, que « au-delà des réquisitions pour la permanence en question, qui dépendent de la direction du Commerce, nous, à l'Union, lançons un appel à tous les commerçants d'ouvrir durant les jours l'Aid. Bien évidemment, ajoute-t-il, notre appel ne concerne pas la matinée du 1er jour, où il sera pratiquement impossible d'y répondre, car tout le monde sera occupé par le rite du sacrifice. Mais notre appel concerne surtout les 2ème et 3ème jours où rien n'empêche de reprendre son activité ». Les représentants des bureaux des communes de Hamma Bouziane, Didouche Mourad et d'autres encore, ont estimé les commerçants de leurs régions à cause de la baisse de l'activité et aussi de la concurrence, ne ferment plus leurs locaux. Les boulangers, comme les magasins d'alimentation générale, notamment, ne ferment quasiment plus et travaillent même la nuit, retrouvant en cela la culture commerciale des années d'avant.
