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Son fils Nacer l'affirme: L'affaire de l'assassinat de Boudiaf relancée ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 08 - 2019

Les brusques changements politiques intervenus dans le sillage du mouvement populaire du Hirak sont en train de faire bouger beaucoup de lignes au sein de la Justice algérienne, autant sur le volet des dossiers relatifs à la corruption et la mauvaise gouvernance, que sur d'autres plus sensibles restés encore « pendants ». Parmi ces dossiers encombrants pour tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1992, il y a celui du président du HCE Mohamed Boudiaf, tué le 29 juin 1992 à Annaba. Son fils, Nacer, qui a toujours défendu la thèse de l'assassinat politique, compte relancer sa plainte et le dossier en même temps. Le mandat d'arrêt international lancé par la justice militaire contre Khaled Nezzar, actuellement en fuite en Espagne, ainsi qu'une audience prévue par la justice suisse contre ce même ex-ministre de la Défense, semblent coïncider avec la réouverture du dossier de l'assassinat de Boudiaf. Nacer Boudiaf a annoncé sur sa page facebook que le dossier sera rouvert en septembre prochain. Nacer Boudiaf explique avoir pris du retard à déposer la plainte par souci de « constituer un dossier complet sur l'assassinat » contre les « principaux accusés dans l'affaire qui sont l'ancien ministre de la Défense, Khaled Nezzar et l'ancien chef des services de renseignements, le général Mohamed Mediene », dit Toufik. Le plaignant estime que le mandat d'arrêt international lancé contre le général Khaled Nezzar est « très positif d'un point de vue judiciaire, car il aide à l'ouverture du dossier Boudiaf ». « J'accuse le général Nezzar de l'assassinat car il était ministre de la Défense à l'époque et membre du Haut Comité de l'Etat », lance Nacer Boudiaf, selon lequel c'est Nezzar qui « a oeuvré à convaincre Boudiaf de revenir de son exil au Maroc et prendre en charge la Présidence ». La même accusation est portée contre le général Toufik, alors à la tête des services de renseignements au moment de l'assassinat à Annaba, pratiquement en direct à la télévision nationale, du président du HCE par Lembarek Boumaârafi, un lieutenant du GIS, un corps du DRS chargé de la sécurité du chef de l'Etat. Dans cette affaire, il y a également deux généraux décédés, Larbi Belkheir et Abdelmalek Guenaïzia, qui sont accusés d'avoir participé à l'assassinat. « La justice n'a pas le droit aujourd'hui de tergiverser pour rouvrir le dossier, à défaut je la considérerais comme complice dans ce grand crime », explique par ailleurs Nacer Boudiaf, qui a souligné que l'assassinat a été « exécuté par ces responsables militaires », et a reçu le « feu vert » de l'ancien président français, François Mitterrand.
En fait, c'est un « crime politique par excellence », estime Nacer Boudiaf, selon lequel le président du HCE « voulait mettre le FLN au musée, et il en avait seul la légitimité en tant que fondateur et il entendait faire rentrer l'armée dans les casernes et l'éloigner de la politique ». Officiellement, l'assassinat du président du HCE est « un acte isolé » de Lembarek Boumaârafi, sous-lieutenant du Groupement d'intervention spécial (GIS), affecté à la protection du président du Haut-Comité de l'Etat (HCE). Une commission d'enquête présidée par Ahmed Bouchaïb, un des membres des « 22 », avait conclu à « l'acte isolé » d'un homme aux penchants islamistes. Au mois de mai dernier, Nacer Boudiaf avait sollicité le chef de l'état-major de l'ANP Ahmed Gaïd Salah de rouvrir une nouvelle enquête sur l'assassinat du président du HCE, après avoir demandé en vain à Bouteflika la même chose. Selon Nacer Boudiaf, il s'agirait d'un complot. Pourtant, en juin 2017, le fils du président assassiné avait annoncé sa décision d'arrêter de chercher la vérité sur l'assassinat de son père. « J'ai décidé d'arrêter de chercher qui a tué mon père » avait-t-il affirmé.
« Cela fait 25 ans qu'on cherche la vérité, cela fait plusieurs années que nous avons annoncé publiquement des noms qui seraient derrière l'assassinat de mon père, sans que personne réagit, y compris la justice qui doit s'autosaisir. Rien de tout cela ! ». « Je suis convaincu que tant que ce système ne change pas, on ne saura jamais la vérité, bien que tous les Algériens savent qui a tué Boudiaf ».


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