Les autorités tunisiennes ont indiqué, lundi, qu'un dirigeant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) abattu dimanche était de nationalité algérienne et le frère de l'ex-chef d'un groupe lié au réseau extrémiste. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a affirmé que l'Algérien était « l'un des dirigeants les plus dangereux », ayant participé à plusieurs attaques contre des soldats et des membres des forces de sécurité en Tunisie, ces dernières années. La veille, le ministère de la Défense avait annoncé que ce « dirigeant terroriste du groupe Okba ibn Nafaa' a été tué lors d'une opération antiterroriste menée dans la zone montagneuse de Kasserine (centre-ouest) ». Il s'agit du frère d'un terroriste algérien tué en 2015, lors d'une opération également à Kasserine, a précisé le ministère de l'Intérieur. Les massifs montagneux de Kasserine restent un repaire pour des groupes terroristes, comme Jund al-Khilafa', affilié à Daech et Aqmi. Des opérations de ratissage y sont régulièrement menées par les forces de l'ordre.