Les habitants des communes limitrophes de la wilaya rencontrent de grandes difficultés, en matière de transport. Cette situation est vécue par les riverains de la localité de Kristel. En dépit des promesses qui n'ont pas abouti, ces habitants souffrent cruellement du manque de moyens de transport. Ce problème perdure depuis des années, une vraie torture, surtout pour les familles n'ayant pas de véhicule. Ces citoyens indiquent que leurs déboires sont quotidiens et s'accentuent aux heures de pointe. « Il nous arrive de rester plusieurs heures à l'arrêt dans l'espoir de voir un bus venir nous sortir de là. Vous imaginez les retards fréquents que cela occasionne aux gens », dira un riverain. Le manque de bus reliant Krsitel au chef-lieu de la commune de Gdyel empoisonne le quotidien des riverains. Les habitants dénoncent un déficit en nombre de bus, conjugué à une mauvaise organisation du système de rotations. Un appel est lancé aux services concernés et à leur tête la direction des Transport pour y remédier. «C'est un véritable calvaire pour les gens qui travaillent et les étudiants. Il y a un manque flagrant de moyens de transport qui occasionne des désagréments énormes aux habitants», raconte un citoyen. Ce mal est subi, quotidiennement, par les habitants. Le transport est insuffisant et irrégulier. Un calvaire qui ne fait qu'augmenter les souffrances de employés et des enfants scolarisés tiraillés entre l'absence d'infrastructures scolaires et celle des moyens du transport scolaire et urbain. Il faut signaler que les quelques bus mobilisés pour transporter les voyageurs, y compris les enfants scolarisés, sont loin de suffire pour le transport des milliers d'usagers contraints de parcourir des centaines de mètres à pied ou d'opter, en ultime recours, pour les taxieurs clandestins qui imposent leur diktat en matière de prix. Cette situation n'est pas le propre de la localité de Kristel, les habitants de la majorité des communes limitrophes éprouvent les pires difficultés à rejoindre leur poste de travail et à rentrer chez eux, en fin de journée. La plupart des transporteurs boudent le transport rural, ce qui attire les taxis clandestins qui viennent répondre aux besoins des citoyens pour se déplacer.
