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Conséquence du non-lancement du projet de ré-urbanisation: Résurgence des constructions illicites aux Planteurs
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 08 - 2020

Confinement mis à profit par les impénitents squatteurs, des maisons en parpaing et tôle renaissent des décombres çà et là. A en croire certaines indiscrétions, la réalité dépasserait de loin le bilan officiel, qui fait état d'une vingtaine de constructions illicites, plates-formes avec amorces de poteaux pour la plupart, rasées pratiquement depuis le début de l'épidémie du coronavirus.
Première conséquence de la non-concrétisation du projet de ré-urbanisation du périmètre à flanc de montagne Planteurs-Ras El Aïn, la résurgence des constructions illicites. Dernière opération en date, 11 habitations de fortune fraîchement édifiées ont été démolies par les services du secteur urbain de Sidi El-Houari. Le phénomène a repris à la faveur d'un relâchement, dans le système de veille, la conjoncture du Covid-19 aidant, si tant est que l'on puisse parler de système de veille. A vrai dire, la situation est telle qu'un début de construction n'est pas systématiquement signalé. L'alerte est donnée -quand elle est donnée- avec beaucoup de retard. Prises de vitesse, très souvent, les autorités n'y peuvent rien une fois la nouvelle maison est habitée. Le fameux «contrat-pacte», solution anti-illicite conçue par l'ex-wali d'Oran, Mouloud Cherifi, et qui suggérait la conclusion d'un accord entre l'Etat et les habitants de chaque bidonville avec une clause d'obligation pour ceux-ci de veiller par eux-mêmes sur leur territoire en dénonçant toute tentative de squat, et ce en contrepartie d'un engagement de relogement collectif par la wilaya, n'a jamais vu le jour. Un projet mort-né, à dire vrai, dépourvu de toute assise juridique et administrative.
Le décor immuable de décombres
Cependant, les raisons de la réémergence du fléau sont à rechercher, beaucoup plus dans la non- matérialisation du projet de délimitation des sites récupérés après le relogement. En fait, ni clôture des parcelles libérées assortie d'une plaque rappelant l'appartenance de ce foncier aux biens de l'Etat et le cas échéant le projet envisagé ni gardiennage n'ont été mis en place. Bref, rien ou presque n'a été fait pour dissuader les convoiteurs.
Pourtant, fin 2018 début 2019, on pensait qu'après l'opération de revitalisation et d'embellissement du sous-secteur la Calère-Scaléra-Pêcherie qu'on était bien parti dans le processus de ré-urbanisation de la zone. Et ce d'autant que le frein qui maintenait immobile ce projet, à savoir le gel de l'opération relative au plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de Sidi El-Houari, avait été desserré avec la prise en charge, par la wilaya, de cette opération.
Mieux, sur proposition de la wilaya, le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, avait chargé l'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) de confectionner une étude globale du site. Dans ce cadre, il avait été déjà procédé à l'aménagement partiel du périmètre de la Pêcherie, la préparation du projet d'un ensemble promotionnel de haute gamme sur La Calère, la création d'une petite forêt récréative, l'aménagement par paliers successifs de Scaléra à partir du bas-relief de la Marina et en montant progressivement vers Santa Cruz, via une nouvelle route.
Du LPA aux Planteurs pour passer du vœu à l'acte ?
La décision d'injecter aux Planteurs une partie, aussi infime soit-elle, d'un programme de logements déjà notifié à la wilaya, celui du LPA, d'une consistance de 1.800 unités, devait en principe acter la naissance d'un nouvel ensemble urbain, peu consommateur d'espace qui émergera de dessous les décombres. Ce quota de logements publics, ajouté à un autre quota de logements LPP, se voulait, a priori, être la première pierre dans le dispositif de ré-urbanisation du site. Les études géotechniques ont été même déjà accomplies et un cahier de charges approuvé par la commission technique DL-DUAC. Il fallait en parallèle dénicher des poches foncières libres et sans contrainte.
Plus facile à dire qu'à faire quand on sait qu'une grande partie de ce territoire relève du domaine forestier. Une enquête minutieuse sur la nature juridique et les différentes contraintes éventuelles de chaque parcelle récupérée de ce site avait été lancée. Pour les pouvoirs publics, la meilleure façon d'occuper ces assiettes, était de les restructurer et de les aménager. L'idée d'un reboisement du site après sa débidonvillisation n'a, en fait, jamais marché.


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