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Aïn El Turck: Le squat des trottoirs et des places publiques prend de l'ampleur
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 09 - 2020

  Située en plein cœur de la municipalité côtière d'Aïn El Turck, la place ‘1er Novembre 1954' illustre parfaitement le sordide toléré, enfanté par la faune de l'informel qui défigure, ruralise et empeste, dans toute l'acceptation des verbes, cette partie de la wilaya d'Oran, appelée, comble de l'absurdité, à promouvoir le boiteux secteur du Tourisme balnéaire. Un ridicule outrancier qui coule comme le pus d'un drain sans pour autant offusquer quiconque. Trottoirs, chaussées et esplanades, aucun espace n'est épargné par l'informel, grandement encouragé par la stupide tolérance, l'insolente indifférence et l'impavide laisser-faire. «Les autorités locales s'en foutent royalement, face au putride désordre, qui s'est installé dans le temps et dans l'espace, à la faveur des activités illicites, exercées n'importe où et n'importe comment, par des revendeurs à la sauvette, à la mine patibulaire. Il est déconseillé de les apostropher car ils s'estiment dans leur droit le plus absolu». Comme le ridicule ne tue point, nombre de ces adeptes de l'illégal ont même poussé le bouchon en installant carrément de répugnantes échoppes sur les bas-côtés des routes et/où sur les trottoirs pour proposer à la vente des fruits de saison et même des produits alimentaires de qualité et de provenance douteuses. En effet, selon le constat établi par ‘Le Quotidien d'Oran', des auvents sont installés autour des véhicules utilitaires pour étaler différentes marchandises sur les trottoirs des grandes artères où, autrefois, s'épanouissait la badauderie. Il ne s'agit plus du revendeur de tabac à la sauvette mais de véritables commerces illicites, qui imposent une rude concurrence aux établissements activant dans la légalité. «Ils font désormais partie du paysage. Nous avons vainement, à maintes reprises, adressées des requêtes aux responsables concernés pour mettre un terme à cette anarchie, qui nous cause d'énormes désagréments. Nous avons compris par la suite que l'informel est toléré, voire autorisé. C'est le comble et c'est plus qu'aberrant.
Nous avons, bon gré mal gré, baissé les bras et rien ne nous étonne maintenant», ont déploré avec une humeur bilieuse des commerçants du chef-lieu de cette daïra abordés à ce propos par ‘Le Quotidien d'Oran'. Toujours est-il que la répugnance dans laquelle s'est embourbé, insidieusement, le prestigieux principal boulevard de la municipalité d'Aïn El Turck, a fait réagir d'anciens riverains, qui ont vécu son époque faste.
Nos interlocuteurs ont évoqué, avec un pincement au cœur, le temps où le flambé et la langoustine étaient servis, le soir aux dîneurs sur les terrasses et ce, dans une ambiance conviviale, qui prévalait en ce temps sur cette artère, judicieusement illuminée, de la place du 20 Août 1956 jusqu'à à l'esplanade de Vassas, en passant par celle du 1er Novembre 1954. «Chacun des établissements de restauration, longeant ce boulevard, disposait d'une terrasse, adroitement embellie avec des tables nappées et garnies de bouquets de fleurs.
Des familles venaient s'y installer pour leur repas du soir, avant d'aller voir un film à la salle de cinéma, en plein air, qui existait à cette époque. Hélas ce lieu de spectacle été clochardisé, vandalisé pour être transformé en une échoppe puante», se sont indigné sur un ton sarcastique nos interlocuteurs. Notons dans la foulée qu'en dépit de leur interdiction, les véhicules hippomobiles des marchands ambulants, de plus en plus nombreux, imposent, allégrement, leur morbide présence sur la voie publique. Proposant à la criée des poissons et/ou des fruits de saison, ces charrettes brinquebalantes, attelées pour la plupart à des aliboron, teigneux et épuisés, sillonnent inlassablement les rues et les artères du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck et ce, à l'instar des trois autres municipalités de la daïra d'Aïn El Turck. Leur éclipse n'a duré que très brièvement dans les paysages de cette contrée. Ces charrettes, au même titre que des fourgons et autres engins, sont directement à l'origine d'une innommable anarchie qui exaspèrent grandement piétons et automobilistes. Selon le constat qui agresse le regard, ces marchands ambulants, activant dans l'informel, sans être le moins du monde inquiétés, stationnent leurs véhicules, sur les places, les trottoirs et les bas-côtés de la sortie de ladite municipalité, alors que d'autres n'ont pas hésité à investir les esplanades et les chaussées sans, à priori, n'émouvoir quiconque.
«Une opération d'assainissement de l'environnement s'avère nécessaire pour tenter de redorer le blason terni des prestigieuses paysages de cette partie de la wilaya d'Oran. La circulation routière et piétonnière à l'intérieur du tissu urbain, est durement confrontée à cette activité illicite exercée par ces contrevenants, au su et au vu, de tout un chacun», a déploré un habitant du quartier Bensmir, communément appelé douar Naquousse', sis dans la municipalité d'Aïn El Turck. Des habitants ont également dénoncé «les amas de toutes sortes de détritus, de fruits pourris écrasés et les crottes des animaux tirant les véhicules hippomobiles, qui dégagent des odeurs nauséabondes en empestant l'air à plusieurs mètres à la ronde».


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