Le Sporting Club de Medioni, évoluant en DNA «Ouest», souffre le martyr car il est confronté à une crise financière sans précédent qui risque de déboucher sur de graves conséquences. Le président du SCMO, Cherraka Benaissa, et ses proches collaborateurs ont décidé, au cours d'une réunion d'urgence, de déposer les licences au niveau de la DJS. La raison ? «Cela fait trois ans que nous n'avons reçu aucun centime de l'APC, depuis 2018. Nous avons bénéficié d'une subvention de l'ordre de 400 millions de centimes de la DJS. Nous avons payé 110 millions pour l'engagement et près de 50 millions de dettes», dira le premier responsable du club. A cet effet, les membres du bureau ont programmé une rencontre avec les responsables de l'APC pour essayer de débattre la situation de leur club. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que le président du SCMO et celui de l'APC d'Oran se sont rencontrés à l'APW et là, ce dernier a donné des garanties pour débloquer la situation. Cette information nous a été confirmée par le président du SCMO lui-même. En, attendant, si aucune issue n'est trouvée, les membres du bureau du Sporting ont pris la décision de remettre les licences. «Je ne peux plus subvenir à moi seul toutes les dépenses. J'ai payé les travaux du nouveau siège et le cafeteria, et je prends en charge toutes les frais du club depuis l'entame de la préparation et les matches amicaux», expliquera Cherraka Benaissa. Les responsables du SCMO affirment que c'est leur droit de bénéficier des subventions, à l'instar des autres clubs toutes divisions confondues ? «D'autres équipes du même palier bénéficient de subventions conséquentes, au moment où le SCMO est privé de son droit. Pourtant, ce sont les mêmes lois qui régissent l'octroi des subventions. Si l'on veut nous pousser au forfait, qu'on nous le dise», dira un membre du bureau. Pour les responsables du SCMO, il est illogique de rivaliser avec les autres formations et jouer les premiers rôles dans de telles conditions.
