Le coup d'envoi des travaux du Forum de dialogue intergénérationnel pour le soutien de l'action commune arabe a été donné, hier, au Centre des conventions de l'hôtel AZ à Oran, par le président de l'Observatoire national de la société civile, Abderrahmane Hamzaoui, en présence de délégations représentant les différentes composantes des sociétés civiles de l'ensemble de l'espace arabe. D'anciens hauts responsables, des chercheurs, des académiciens et des experts auront ainsi à débattre, du 11 au 15 septembre du mois en cours, sur des questions aussi diverses que primordiales pour la cohésion interarabe et la promotion du dialogue intergénérationnel au sein de la société civile arabe. Les représentants de cette dernière devront ainsi mettre à profit l'occasion de ce forum pour exprimer «leurs points de vue et préoccupations sur des questions de l'heure» dans une démarche qui se veut «participative» visant à «consolider les bases de la solidarité entre pays arabes et améliorer le dialogue intergénérationnel», a indiqué le président de l'Observatoire national de la société civile, organisateur de l'événement, dans son allocution d'ouverture. M. Hamzaoui a rappelé lors de son discours d'ouverture l'engagement ferme de l'Algérie à construire et soutenir une société civile forte et libre. Un engagement, a-t-il rappelé, qui est désormais consacré dans la Constitution de 2020, à travers son article 213, portant création de l'Observatoire national de la société civile. Un intérêt, a-t-il ajouté, qui fait partie également des engagements pris par le président de la République, Abdelmadjid Teboune, notamment ceux ayant trait à la participation des forces vives de la société civile dans la gestion des affaires publiques du pays et à la réalisation de la justice sociale. De son côté, le ministre des Affaires étrangère, Ramtane Lamamara, a affirmé, dans une allocution, lue en son nom par le représentant du ministère, l'ambassadeur Noureddine Aouem, que ce forum qui est un espace de dialogue et de propositions sur les moyens à mettre en œuvre pour dynamiser le rôle de la société civile arabe dans la prise en charge des questions d'intérêt commun et des préoccupations et aspirations des peuples arabes contribue sans aucun doute dans l'effort collectif d'une vision commune et unifiée envers les défis actuels. «Par conséquent, vos objectifs, a-t-il ajouté, en s'adressant aux participants, sont conformes aux objectifs fixés par le contrat des organisations des sociétés civiles arabes 2016-2026 adopté par la Ligue arabe en vue d'accompagner les mutations que connaît le monde arabe aussi bien sur le plan régional que mondial». Sur le plan des politiques nationales, M. Lamamra a mis en avant le «rôle complémentaire» de la société civile aux côtés des institutions et des gouvernements dans le développement avant de présenter le modèle de l'expérience pionnière de l'Algérie dans le domaine. Par ailleurs, Khmayes El Bouzidi, directeur administratif des organisations des sociétés civiles au sein de la Ligue arabe, a d'abord salué l'initiative algérienne de créer un Observatoire national de la société civile. Une initiative, a-t-il précisé, qui est à mettre au compte du président de la République Adelmadjid Teboune, conscient dans sa démarche, du rôle vital des institutions relevant de la société civile dans la promotion des valeurs de citoyenneté, de bénévolat et des actions d'intérêt général. Il est à noter enfin que la première session des travaux au programme de cette première journée, tenue à huis clos, a été consacrée au thème: «Parcours de l'action arabe commune: défis et perspectives». Les débats ont été modérés par le Dr Hosni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherches sur le monde arabe et les pays méditerranéens à Genève.
