Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a rassuré lundi à Tlemcen, les investisseurs de son secteur pour la levée de toutes les contraintes et difficultés auxquelles ils sont confrontés, pour concrétiser rapidement sur le terrain les instructions et orientations stratégiques du président de la République Abdelmadjid Tebboune, pour réduire les dépenses des produits pharmaceutiques et autres consommables médicaux importés de l'étranger et pour relancer l'investissement par des mesures incitatives. Le ministre de l'Industrie pharmaceutique qui revenait dans l'après-midi de la wilaya d'Oran où il a inauguré dans la matinée une nouvelle usine de production de médicaments anti-cancer à Hassi Bounif, s'est rendu à la zone industrielle d'Aïn Defla (commune de Chetouane), pour donner le coup d'envoi de la production de sutures chirurgicales et seringues de la société privée « Promédal », qui entame désormais la fabrication de ses nouveaux produits, afin de satisfaire les besoins du marché national en priorité et l'exportation en second lieu. Selon les explications données sur place au ministre par le propriétaire-gérant de « Promédal », Chakib Bendimerad, la capacité de production de cette nouvelle activité est de l'ordre de 70 millions d'unités de compresses par an et 30 millions de seringues par an, en plus du fil chirurgical dont la production avoisine les 2,5 millions d'unités par an. En présence du wali de Tlemcen, Amoumène Mermouri, du président de l'APW, Djillali Bensaoula, du directeur de la santé et de la population, Mansour Boukhiar et du directeur de l'industrie, Ziane Benkida, Ali Aoun a tenu à saluer les responsables de ce nouveau projet réalisé en partenariat avec le groupe allemand « Kadm ». « Nous avons devant nous un bel exemple de réussite et de sérieux d'une entreprise algérienne privée qui activait depuis 1995 dans l'importation des consommables et autres équipements médicaux et dans la production de différents types de bandages et compresses médicaux stériles et non stériles. Aujourd'hui, elle se déploie encore plus dans le partenariat, grâce aux facilitations réglementaires, fiscales et parafiscales accordées par l'Etat, pour se lancer dans la production de sutures chirurgicales et seringues qui répondent parfaitement aux normes nationales et internationales », a-t-il indiqué. Pour encourager encore plus les investisseurs activant dans le domaine pharmaceutique, le ministre a affirmé que « les entreprises algériennes ont des capacités largement suffisantes pour se lancer dans la production et la commercialisation sur le marché africain avec des produits de haute qualité. Moi, je crois beaucoup à l'investissement public et privé, notamment dans notre secteur de l'industrie pharmaceutique. Les entreprises doivent investir à tout prix ! Il faut aller chercher la croissance et la plus-value pour notre économie. Le cadre s'y prête, la sérénité fiscale aussi et la confiance est totalement restaurée ». Par ailleurs, M. Ali Aoun, a mis l'accent sur la nécessité du respect des normes de la qualité des produits pharmaceutiques et des consommables et sur l'hygiène des lieux de travail.
