«L'intelligence artificielle connaît aujourd'hui une large propagation, notamment à la lumière de l'émergence de nombreuses applications et plateformes», a déclaré, hier dimanche, le président de la commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Ahmed Mir. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Ahmed Mir a expliqué que l'Algérie «comme le reste du monde doit se mettre au diapason de ces nouvelles transformations à travers de nombreuses stratégies, dont les plus importantes sont celles adoptées par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté dans le lancement de l'année 2023/2024 comme l'année de l'intelligence artificielle et l'introduction de l'intelligence artificielle dans le milieu universitaire, ainsi que l'installation du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle le 26 juin dernier, qui renferme les meilleurs scientifiques algériens de l'intérieur et de l'extérieur du pays», a-t-il souligné. Le représentant du MESRS a également indiqué qu'il est attendu du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle «d'apporter un plus des plus importants au secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et au reste des secteurs économiques pour accéder en douceur au monde de l'intelligence artificielle et tout ce qui l'entoure comme nouveautés», ajoutant que des journées de formation ont été organisées au niveau des maisons de l'intelligence artificielle installées au niveau des universités. L'invité de la Radio a souligné à ce titre l'installation de 17 maisons de l'intelligence artificielle au niveau de différentes universités du pays. «Les universités algériennes sont pleines de ressources humaines, avec un contact permanent avec les étudiants chercheurs porteurs d'idées innovantes de différentes régions du pays, en particulier ceux qui ont honoré l'université algérienne dans divers concours internationaux», a-t-il conclu.
