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Le président Bouteflika a raison de ne pas changer de gouvernement
Publié dans Réflexion le 30 - 07 - 2012

Comme j'ai à le souligner fortement dans une contribution parue dans la presse internationale et nationale intitulée «si les Algériens s'autogéraient, sans gouvernement, grâce à la rente de Sonatrach », je m'étonne qu'une minorité s'offusque que depuis les législatives du 10 mai 2012, le président de la république n'ait pas procédé à un changement de gouvernement. Peut être que certains veulent le poste de Ministre ou que d'autres veulent placer leurs relais pour faire des affaires ?
Dans une autre contribution parue dans El Watan intitulée « quel changement après les législatives » parue le 12 mai 2012, lors des résultats du 10 mai 2012 où taux d'abstention, bulletins nuls et personnes ne s'étant pas inscrits représentaient environ 80% de la population en âge de voter, démontrant une très forte démobilisation populaire et une assemblée non représentative, représentant moins du cinquième de la population algérienne , j'avais mis en relief que le statut quo perdurerait jusqu'aux élections présidentielles d'avril 2014. Aussi pour le véritable pouvoir, après ces résultats décevants et surtout avec les tensions géostratégiques actuelles en Syrie et au Sahel, le problème est ailleurs.
1.-Pourquoi des Ministres, sans gouvernement depuis plusieurs mois, l'économie algérienne continue de fonctionner montrant clairement le fondement d'une économie totalement rentière où de 2000 à juin 2012 Sonatrach a pu engranger environ 560 milliards de dollars entre 2000 allant vers 600 milliards de dollars fin 2012, sous réserve du maintien des cours actuels qui ont fléchi depuis mai 2012 d(environ 20/25 dollars remettant .
2.-Pourquoi donc des Ministres où après 50 années d'indépendance politique, c'est syndrome hollandais : Sonatrach c'est l'Algérie et l'Algérie c'est Sonatrach.
3.-Pourquoi des Ministres où pour la mentalité rentière, l'Algérie n'a pas besoin du savoir local ayant de l'argent pour importer des compétences étrangères puisque le poste service au niveau de la balance des paiements a clôturé fin 2011- certainement un montant identique, sinon supérieur en 2012, à presque 12 milliards de dollars contre 2 milliards de dollars en 2002 montrant la dévalorisation du savoir fondement pourtant d'une bonne gouvernance.
4.-Pourquoi des Ministres, puisque entre 2000/2012, 98% des recettes en devises sont libellées en dollars proviennent de Sonatrach et important 70/75% des besoins des ménages et des biens des entreprises tant publiques que privées, le taux d'intégration ne dépassant pas 15% en contradiction avec ces discours- en contradiction avec la réalité- depuis des décennies, d'instaurer une économie hors hydrocarbures ? Sonatrach irrigue la majorité des secteurs via la dépense publique, (BTPH et commerce intérieur/extérieur notamment) représentant avec les effets directs et indirects plus de 80% du produit intérieur brut PIB.
5.-Pourquoi des Ministres puisque la sphère informelle dominante, produit du système bureaucratique rentier- sert de soupape de sécurité, canalisant 40% de la masse monétaire en circulation, contrôlant plus de 65% des segments des produits de première nécessité, et employant selon les dernières enquêtes de l'ONS, plus de 50% de la population active ? Pour le reste c'est la dominance des emplois rentes, des distributions de revenus, des subventions mal ciblé et mal gérées pour une paix sociale transitoire.
Le dépassement de cette entropie, ce statut quo qui conduit le pays au suicide collectif, de cette société anomique source de décadence à terme, comme l'a analysé minutieusement le grand sociologue Ibn Kaldoun, ne passe pas par un changement de ministres. Cela passe nécessairement par une autre gouvernance nécessitant un Etat de droit, la moralité des personnes chargées de gérer la Cité. Cela passe par un changement de la politique socio-économique, du fait comme l'a souligné le premier Ministre clairement le 02 juin 2012, il ya échec collectif de l'actuelle politique entre 2000/2012. Le problème stratégique relevant de la sécurité nationale de l'Algérie, est de réaliser de profondes structurelles promises et instaurer par un dialogue fécond, la démocratie tout en tenant compte de notre anthropologique culturelle. Se focaliser sur un changement de Ministres pour une distribution de rentes, c'est un faux problème. Et dans ce cadre le président Abdelaziz Bouteflika a raison.


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