C'est fou ce qu'on peut être mauvais perdant chez nous. Enfant, quand le looser perd, il casse ses jouets et boude ou insulte son entourage, c'est selon l'éducation. Ce qui reste compréhensible pour un gavroche, lorsque perdre au jeu est souvent une expérience difficile. Mais c'est à l'âge adulte que les choses se corsent quand l'échec est plus douloureux. Ce qui d'ailleurs est bien vérifiable à l'issue du scrutin. Ce dernier ayant livré les heureux élus, beaucoup de candidats parmi les bateleurs de tréteaux n'arrivent pas encore à faire contre mauvaise fortune bon cœur. A l'image de ce candidat qui martelait lors de son meeting de foire que l'on ne peut plus induire en erreur un peuple mûr ; mais parce qu'en réalisant que l'électorat l'a sévèrement sanctionné avant même la fin du dépouillement, il n'hésita pas de traiter l'électorat « d'âne ». Réaction somme toute semblable à bon nombre de commentaires au sujet de l'élection de certains maires propres comme un sou neuf, pour ne pas citer ces noms de bonnes gens que certains veulent faire passer pour de mous, comme ces mauvaises langues n'ont rien trouvé à leur reprocher. Donc, pour être maire, le subconscient de beaucoup d'algériens, veut que l'édile soit un magouilleur, tout comme ceux qui viennent nous dire du mal sur des gens propres. Ce qui me renvoie à d'autres commentaires dans le genre, sur notre site, au sujet de l'article à propos du nouveau locateur de l'hôtel de ville de Mostaganem. L'idée n'est pas de défendre qui que ce soit, néanmoins de mettre en relief cette mauvaise attitude de refus systématique de toute nouveauté. Car, Pardi, comment peut-on reprocher au nouveau magistrat le taux de représentativité par l'absurdité d'une équation mathématique fausse, en ignorant tous les autres voix glanés par les autres formations en lice, quand cela dépend de l'électorat et non pas de l'édile ? Et comment peut-on le juger de magouilleur ou de soumis lui qui n'a pas encore été installé officiellement, n'était-ce là l'empreinte de ceux qui ont essuyé un échec qui font fi de toutes les aptitudes de l'homme ? C'est dire, entre ses prérogatives que l'Etat veut en peau de chagrin et les commentaires des mauvais perdants, le maire n'est plus un prophète dans sa commune, peu importe son degré de performance. Alors pour stimuler l'encouragement envers nos jeunes maires qui croient au changement et à l'abnégation des bons citoyens, concluons avec le commentaire d'une lectrice on line: « Soyez à la hauteur, soyez digne, ne décevez pas la confiance des voix qui croient en vous...le commun des Mostaganémois a ras-le-bol des maires magouilleurs, corrompus... ne leur ressemblez pas ».