L'élevage en milieu urbain tend à se banaliser sous le silence complice de ceux qui sont censés l'interdire par l'application de la loi le prohibant. Certains animaux domestiques partagent les aires de jeux avec les enfants, alors que les chiens se permettent des balades en plein centre-ville et plus particulièrement à l'avenue "Benyahia Belkacem" !Des citoyens résidant dans les cités urbaines de la périphérie de la ville, plus particulièrement à Kharrouba et à Tigditt (la partie basse ) se sont rapprochés du journal pour nous exprimer leur colère en face de la passivité de toutes les parties concernées et censées veiller à l'application de toute réglementation en matière d'hygiène publique, malheureusement ces dernières semblent fermer bizarrement les yeux sur des pratiques plus que prohibées. En effet, selon nos interlocuteurs, des citoyens installés au voisinage des cités urbaines, n'ont point hésité à s'adonner au vu et au su des élus locaux à un élevage prohibé, certains élèvent des chèvres et des moutons alors que d'autres ont tout un poulailler de poules et de coqs. Certains autres disposent de toute une meute de chiens qu'ils utilisent juste pour le plaisir et la frime ! . «Ces animaux domestiques, faut-il le rappeler sont lâchés souvent au sein des quartiers des cités urbaines afin d'aller paître dans les aires de jeux ou à l'arrière des immeubles où l'herbe pousse à profusion. Quant aux volailles, elles squattent le voisinage des dépôts d'ordures qui enlaidissent le milieu urbain pour se procurer de la nourriture en abondance en ces lieux de saletés, malheureusement ces derniers mettent en danger la santé des citoyens, de par les maladies qu'ils véhiculent et les bestioles qu'ils transportent également. Ces animaux qui hantent la périphérie Mostaganémoise demeurent de véritables dangers pour la santé publique, car elles ne sont jamais contrôlées ni suivies par des vétérinaires comme l'énonce clairement et le stipule la réglementation en vigueur, ils risquent de finir par roder en plein centre-ville en l'absence de toute réaction de la part des autorités concernées par ce phénomène de l'élevage en milieu urbain que la loi interdit. M. B.M, un vieux Mostaganémois, retraité de l'ONCV, résume parfaitement la désolante situation en cette sage phrase pour conclure, «que celui qui veut élever des bêtes, retourne à sa campagne qu'il a déserté"."Ces énergumènes nous empoisonnent la vie" me déclare une dame revenant du marché de légumes, elle affirme également que nul n'ose intervenir ni lever le petit doigt. Alors à quand la lutte contre l'élevage clandestin au sein du milieu urbain ?