Les autorités de la wilaya de « Tiaret », ont lancé il y a de cela quelques jours une campagne entrant dans le cadre de la lutte contre le développement anarchique, qui sévit en milieu urbain, une initiative qui a été entreprise, suite à l'apparition de certains comportements, qui ont dénaturé la citadinité et qui porte atteinte au mode de vie d'une cité, de par l'image véhiculée. De nombreux citoyens, résidant dans la ville se sont livrés à des transformations de leurs façades de leurs maisons et entrepris des constructions, à caractère rural, d'où la pose de certains ouvrages, en forme de cours de fermes (Zerriba), que l'on retrouve qu'en milieu rural, au détriment du voisinage. Des surfaces réservées aux citoyens, ont été squattés de façons anarchiques faisant fi de l'esthétique urbaine, dont l'incompatibilité, ne peut que ternir l'image de la ville. Ces situations anarchiques, dont la précarité est à relever, met en lumière le non respect du caractère esthétique de la cité, portant ainsi préjudice à l'environnement urbain ainsi qu'à la vie quotidienne de l'ensemble des citoyens, notamment au niveau du chef lieu de la wilaya et entrave davantage de développement de la cité et celui des conditions de vie du citoyen. Le développement anarchique et rural, met en relief aussi, la négligence et le non suivi urbain par les pouvoirs publics, qui ont laissé faire. La ruralisation fait son petit bonhomme de chemin, de par la précarité des sites, d'où la construction et la transformation, qui nuisent à l'image de cette cité. Constat est fait de même pour les agglomérations, qui ont pris l'aspect de cités dortoirs et rurales, voire Douars, en si peu d'années. Dans ce même contexte, il y a lieu de signaler, que ce phénomène, à tendance à prendre de l'ampleur, de par la dégradation de la situation urbanistique, non contrôlée. De graves atteintes, ont été portés à l'environnement depuis, de par l'inconscience même du citoyen, lorsque l'on voit, qu'en plein centre urbain, à savoir dans des quartiers, que l'on s'adonne à l'élevage de moutons, de vaches, de chiens et même de chevaux, notamment à dans les quartiers : Oued Etalaba » »Bouhenni », « Abadia », « Louz », « Zhroura », « Tefah », cité 405 logement, « Chaieb med », « El –Guerraba », y compris la cité de l'université, ces cités qui constituent des groupements d'habitations édifiées en périphérie de la ville durant les années 90. Certains mettent cela sur le phénomène de l'exode rural qu'avaient connu de nombreuses régions rurales de la wilaya, qui ont installé comme nous l'avons signalé plus haut, des « Zerriba » en ville, leur servant de lieux destinés à l'élevage d'animaux. De son côté, le chef de l'exécutif de la wilaya, avait donné instruction, pour interdire ces pratiques, quitte à saisir les animaux et pénaliser leurs propriétaires par des amendes financières d'une valeur de 1.000 dinars pour chaque animal et mettre fin à cette situation, qui n'a que trop durée.