Quelques jours après les fameux débats autour de la violence contre la femme, une autre forme de violence vient de prendre le dessus : la violence de la femme contre elle-même ce qui reflète une totale absence d'outillages performants de communication avec l'avenir dans les milieux socio-familiaux. L'étouffement de l'expression a atteint son paroxysme ce qui explique amplement les déchirures que vit notre société qui se heurte à une passivité criarde de la part des centres de réflexion, d'orientation et de décision et en illustration, l'EPH Ibn-Sina de Frenda et aux environs de 16 H 30 de la journée de lundi 16 décembre 2013 a fait l'objet de réception de 3 évacuations dont l'un d'Ain-Kermès. Il s'agit de la dénommée B.H, 20 ans qui a voulu mettre fin à sa vie en ingurgitant une quantité considérable de médicaments. Il est à signaler que la tentative de suicide serait justifiée par deux thèses, l'une au niveau familial et laquelle tend à l'allègement d'une douleur et l'autre au voisinage qui avance, selon des indiscrétions, un conflit conjugal. Les deux autres femmes sont originaires de la ville de Frenda. La première dénommée M.H, 23 ans mariée n'a pas trouvé mieux que de boire de l'eau de javel en signe de réponse aux problèmes familiaux et l'autre G.H, 23 ans, célibataire aurait ingurgité une bonne quantité d'acide pour bien exprimer son ras-le bol. Heureusement, le bienfait de la providence a été auxiliaire aux taches des médecins de garde qui angéliquement ont sauvé 3 âmes des griffes du désarroi. De grâce, il faut multiplier les espaces de débat, de réflexion et surtout de communication car la société est en danger.