Les mouvements de protestation se multiplient depuis quelques semaines, une agitation marquée par la présidentielle de 2019, qui agite les esprits et aiguise les appétits, ainsi que les dernières suspensions de l'importation de 900 produits qui déstabilisent le marché européen. Une colère syndicale récupérée par le lobby économique français qui charme plus encore l'opposition algérienne qui convoite le fauteuil d'El-Mouradia. Le front social en bouillonnement depuis quelques semaines et la liste des mouvements de protestation s'allonge, les pouvoirs publics sont confrontés à une action d'une vingtaine d'organisations syndicales. Une tempête syndicale actionnée sur fond de revendications sociaux, mais pas vraiment innocente, du moment où plusieurs acteurs politiques opposants tiennent la bride du cheval d'une campagne présidentielle avant l'heure. Tout ce remous laisse à soupçonner qu'une main étrangère pousse à fond la colère et rien n'est laissé au hasard. La main du lobby français Tout a été déclenché à la veille de la décision de l'Algérie d'interdire l'importation de plus de 900 produits finis. Ainsi, le mot d'ordre est donné et les medias français réquisitionnés pour attaquer l'Algérie, et le lobby économique français tente de récupérer la colère syndicale via ses pions à l'intérieur du pays pour faire pression sur les autorités algériennes, voir la dernière publication du journal français le monde dans son édition de ce jeudi « les clients algériens veulent des produits étrangers, c'est-à-dire ‘'français''. Le quotidien français a rapporté des témoignages mensongers : « Je n'ai plus de shampoing. Il ne reste plus que Vénus [une marque algérienne] sur le marché », aurait témoigné la vendeuse d'un local de cosmétiques à Alger. La cliente secoue la tête en souriant et ressort les mains vides », a écrit le monde. Ce patronat français qui ne laisse passer aucune occasion pour fourrer son nez dans les affaires internes de l'Algérie, ajourne sa visite en Algérie jusqu'au 6 février, attendant la fin de la grogne pour se positionner du côté du plus fort, de la sorte plusieurs dirigeants de grands groupes français sont attendus à Alger le 6 février pour le Forum d'affaires algéro-français. Dans la liste de la délégation française figurent de grands groupes comme Dassault Aviation, Airbus Défense, Airbus hélicoptères, BNP Paribas, Alstom, Engie, Eutelsat, Poma, Suez, Renault Trucks et l'école de commerce HEC Paris. En effet quelques jours après la grève des médecins, la France s'emmêle et convoite les médecins algériens en leur allongeant le tapis rouge et en les invitant à exercer leur métier en France par un décret exécutif français donnant accès aux médecins étrangers à une autorisation temporaire d'exercer leur métier en France. Dieu merci que le Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) a réagi au décret exécutif français en rejetant le pourboire du gouvernement français. La main de la France est là ! Des médias français, ont prédit avant la grogne syndicale, à l'Algérie les pires scénarios. Le magazine d'extrême droite Valeurs actuelles est le dernier canard en date à avoir parlé de l'Algérie. Dans un dossier de plusieurs pages intitulé «La bombe algérienne», Valeurs actuelles, s'est employé à démontrer avec la grande mauvaise foi qui le caractérise que notre pays est au bord de l'effondrement. Pourquoi l'Algérie est convoitée ? L'Algérie est l'un des pays préférés qui séduit de plus en plus les investisseurs étrangers, elle attire, en effet, de nombreux nouveaux arrivants chaque année. Même les Américains préfèrent l'Algérie. Aux yeux de Washington, l'Algérie est plus importante que le Maroc sur tous les plans. Des ressources en hydrocarbures importantes, beaucoup de richesse, un grand pays stable et une diplomatie compétente, il ne faut pas oublier et il faut souligner : Les négociations entre les Etats-Unis et l'Iran d'où l'Algérie à jouer un rôle clé. L'Algérie joue un rôle plus important sur la scène internationale. Toutes les grandes puissances reconnaissent que l'Algérie est la perle économique du Maghreb et du Bassin Méditerranéen, avec d'énormes atouts et de ressources d'une grande opportunité. Daesh aux portes de l'Algérie Sur le plan sécuritaire, les défis sont nombreux : menace terroriste en Libye, instabilité au Sahel, Daesh aux portes des frontières entre l'Algérie et la Tunisie, l'immigration subsaharienne et trafic drogue et enfin les relations toujours tendues avec le Maroc autour de la question sahraouie. L'Algérie est également est menacée par le retour des combattants étrangers du groupe terroriste Daech après leurs défaites en Irak et en Syrie, ‘'des informations indiquent que le chef de Daesh, Al-Baghdadi se trouverait entre l'Algérie et le Niger. Dans la mesure ou plusieurs experts assurent qu'Israël serait derrière les exactions des djihadistes de Daech pour déstabiliser le monde musulman et porter atteinte à l'Islam la main du Mossad n'est pas à écarter de cette organisation, surtout qu'Israël s'acharne sur l'Algérie depuis un bon moment. L'Algérie toujours debout ! Les ‘'pro-MAK'', les réseaux sociaux, de même que certains leaders islamiques qui scandaient le « printemps arabe », ont lamentablement échoué. Le test est réussi. Les Algériens ont répondu non à une autre décennie noire. Des pseudos apprentis sorciers ont prédit que l'Algérie sombrera aussi dans les faux printemps arabes et qui sont en fait des hivers, mais l'Algérie est toujours là, elle n'est pas tombée dans le piège de l'occident. Toutes les propagandes alarmistes des apprentis sorciers, ne peuvent qu'apporter de l‘immunité à notre pays et renforcer l'union du peuple, parce que les algériens authentiques, sont fiers de leur ‘'algérianité'', de leur pays qu'ils aiment et le défendent de tous les dangers. Aujourd'hui, le baril de pétrole est à 70 dollars, les réserves de change de l'Algérie sont à 98 milliards de dollars et la banque mondiale annonce un taux de croissance de 3% pour l'Algérie en 2018. L'Algérie se diversifie économiquement en se tournant vers l'industrie, le tourisme et l'agriculture. Quant aux derniers mouvements de protestation, ne sont que des revendications légitimes garanties par la démocratie, et les grévistes vont surmonter leur colère, une fois le président de la république tranchera sur la question !