Tayeb Belaiz, faisait déjà partie des hommes les plus discrets du pouvoir, le voilà propulsé sur le devant de la scène médiatique à la veille d'un changement de gouvernement qui se fait attendre. Son nom est devenu familier pour certains médias algériens et étrangers, depuis quelques semaines, qui se sont tous mis d'accord pour le pressentir comme futur chef de gouvernement ! Ces dernières semaines des medias locaux et étrangers, des sites électroniques et des Faceboukeurs s'amusent à livrer les noms des ministres et walis qui seront limogés et les noms des personnes sur la liste d'attente qui devraient leur succéder. La bourde est que certains de ces medias ont même cité le nom de l'ancien premier ministre Tebboune qui devrait occuper le poste de wali d'une grande wilaya, oubliant les traditions de l'actuel pouvoir, qu'un responsable limogé sur fond de scandale c'est comme une allumette une fois allumée, ne peut servir une deuxième fois ! L'actuel conseiller à la présidence de la République, Tayeb Belaiz, sur le devant de la scène médiatique, malgré lui. Gêné par ses obligations de réserves, il ne peut répondre à cette publicité gratuite qui ne fait que l'encombrer devant la Présidence au lieu de le valoriser. Des medias, comme le jeune Afrique ont poussé le bouchon un peu plus loin en invoquant la participation de Tayeb Belaiz dans une réunion secrète de haute importance en compagnie du Président de République et du vice-ministre de la défense pour sceller le sort du prochain remaniement. Ces informations comme celle concernant des détails sur le contrôle médical du Président en Suisse, ne sont en vérité que des "fake-news». Le site Algérie, quand à lui a bien mis les points sur les ‘'i'', en diffamant dans un article publié mardi toutes ces allégations. Les personnalités comme Noureddine Bedoui, Tayeb Louh ou Tayeb Belaiz, citées dans la short-liste des futurs premiers-ministres, eux-mêmes ne connaissent pas leur futur sort ! Rappelons-nous de l'ancien remaniement du gouvernement, où les ministres n'ont été informés de leurs limogeages ou de leurs promotions que quelques heures avant l'annonce du communiqué de la Présidence à la télévision. Ceci pour dire que le nom du futur premier ministre n'est connu que par le président lui-même et que tout ce qui se raconte dans les medias n'est que du consommable. La guerre que livrent les clans par médias interposés à la veille des présidentielles semble orientée par certains politiques qui tentent de parasiter le prochain mouvement ministériel et du coup affaiblir les hommes du Président et paralyser les activités des ministres sous le choc des intox, qui depuis plusieurs jours sont collés à leur fax attendant le signal de leur limogeage ou de leur maintien au poste. Mais ce qui est sûr et logique, c'est qu'après un été agité par des limogeages au sein de l'institution militaire et celle de la police, et avec le dernier débarquement du wali de Blida, l'Algérie remet ses pendules à l'heure du changement. Avec l'incapacité de certains membres du gouvernement de cerner le choléra et l'absence totale d'une prise en charge de certaines préoccupations citoyennes, et la communication confuse de certains ministres face à une situation marquée par une saison estivale ‘'fiasco'', ainsi que les scandales de la cocaïne et des blanchiments d'argent qui portent atteinte à la crédibilité de l'Etat , annoncent un séisme de changement imminent au sein du gouvernement , de walis et chefs de daïras, est pressenti !