Les rues et ruelles, aux quatre coins de la ville, sont dans un piteux état, le réseau routier intra-muros a fini par se transforme en un véritable champ de patates. Les automobilistes, tout comme les piétons, ne décolèrent pas contre l'état des routes, aux quatre coins de la ville. Plusieurs fois « bricolées », les routes ont fini par se dégrader de plus en plus au point que les transports publics et autres chauffeurs de taxi boudent toujours certains quartiers de la ville d'El Bahia avec une chaussée dans un état lamentable, sous l'effet du travail bâclé et de l'augmentation effrénée du parc automobile. En plein cœur de la ville d'Oran et à la faveur des dernières chutes de pluies et des importantes précipitations, des rues sont défoncées. C'est le cas de la rue Ho Chi min en plein centre ville. Les éléments de la SEOR ont entamés des travaux en creusant une grande fosse, mais n'ont pas déposé aucun panneau de signalisations, ce qui a d'ailleurs provoqué un accident grave jeudi dernier aux environs de 22 heures où un automobiliste, un homme âgé de 60 ans, s'est renversé dans la fosse sans s'apercevoir du moment où il n'y avait aucune plaque de signalisation des travaux d'aménagement entreprises par les agents de la SEOR qui ont abandonné cette grande fosse durant ce week-end sans déposer aucun signal de ces travaux afin que les automobilistes puissent éviter cette ruelle qui a causé d'énormes perturbations à la circulation. Les travaux, qui ne finissent pas, ont été entamés au niveau de ces principales artères du centre-ville, avec des gravats en tous genres abandonnés sur la chaussée. Autre problème plusieurs fois dénoncé, l'obstruction des trottoirs étroits par des commerçants, avec divers objets encombrants déposés à l'entrée des magasins. Impossible d'emprunter ces rues sans «slalomer» pour ne pas se faire « emboutir » par un véhicule ou buter sur un objet placé en travers de la chaussée. Pour combler ce déficit budgétaire de la commune d'Oran, le wali d'Oran a accordé une enveloppe financière de 06 milliards derniement. Cette somme sera consacrée aux travaux d'aménagement des routes et ruelles d'Oran, malheureusement rien n'a été entrepris jusqu'à l'heure actuelle. « Les efforts importants consentis pour retaper tout le réseau routier intra-muros, partent en fumée ; un immense gachis », fulmine un commerçant, habitant le quartier du centre ville « ». Plusieurs «points noirs» sont recensés aux quatre coins de la ville. « A Oran, entre une fondrière et une autre, il y a un gros nid d'autruche » ironisait dernièrement un habitant de la place « des victoires en raison des affaissements répétés des avaloirs. Les entreprises, une fois leur intervention achevée, plient armes et bagages, laissant la chaussée dégradée, une situation aggravée par les chutes de pluies et importantes précipitations de ces derniers jours. Faut-il encore rappeler qu'Oran , qui prétend au rôle de capitale régionale et grand pôle économique et commercial parmi les plus importants du pays, est, depuis des lustres, très mal chaussée, n'arrivant toujours pas à trouver bonne chaussure à ses pieds… Jusqu'à quand ?