Devant le laxisme des responsables locaux de la wilaya d'Oran, notamment le DSP (directeur de la santé publique et de la population) qui tourne le dos à cette frange de la société, des enfants cancéreux de l'hôpital Hassi d'Oran, on vient d'apprendre le décès, jeudi, de trois enfants, et la liste pourrait être longue si on n'arrive pas à arrêter ce laisser-aller. Des enfants malades du cancer qui sont en train de mourir sans aucune conscience de la profession de la médecine, sont sans séances de chimiothérapie depuis 10 jours, ni encore moins une conscience professionnelle des responsables et à leur tête, le directeur de cet établissement qui impose son dictat avec une mauvaise gestion et ce, dans tous les domaines, selon les informations qui circulent, du fait qu'on vient d'apprendre que la Cheffe de service est pédiatre et non oncologue, par conséquent comment peut -elle décider d'un schéma thérapeutique ( cures de chimiothérapie) d'un enfant cancéreux et ce depuis des années ? Le plus grave est le chantage et les pressions exercées par l'administration ( Directeur ), sur Les parents et gardes malades de ces centaines d'enfants cancéreux hospitalisés dans cet établissement sanitaire, qui sont en train de mourir à l'image de ces trois enfants qui sont décédés ce week-end et personne n'a osé lever le doigt ni encore moins s'inquiéter de ce massacre qui est en train de prendre de l'ampleur, et l'on se demande qu'est- ce qu'ils attendent ces professeurs pour prendre en charge ces patients qui sont confrontés au danger permanent en attente d'une mort subite au détriment des malades en présence de ce personnel médical en compagnie des professeurs médecins et autres responsables de cet établissement qui enregistre des dépassements de tousbords, un vrai massacre à Oran. Devant ces dépassements très graves que sont en train de subir au quotidien, ces centaines d'enfants malades, il est temps que le wali d'Oran M Djelaoui Abdelkader intervienne en toute urgence pour mettre un terme à ce massacre, avec notamment, l'ouverture d'une minutieuse enquête par les services concernés pour déterminer les causes réelles de ces décès des enfants malades sans aucune prise en charge et qui sont en train de mourir à petit feu, un par un et les associations et autres élus locaux n'ont pas bougé le petit doigt de peur de représailles administratives , notamment les subventions et dons pour ne pas s'étaler longuement sur ce sujet.