Les résidents de Sidi El Bachir interpellent le wali d'Oran et demandent l'ouverture d'une enquête. Plusieurs demandes d'aménagement ont fait l'objet de rejet par les deux agents du service technique de l'APC selon le témoignage d'une dizaine de résidents qui ont signé des pétitions pour dénoncer ces dépassements néfastes enregistrés au niveau de leur quartier résidentiel de la place Aissat Idir ex-Nadjah du fait qu'ils sont confrontés au quotidien par les différentes perturbations des constructions anarchiques sans autorisation ni encore moins le permis de construire. Dans ce contexte, l'on nous informe qu'un propriétaire de café à creusé plus d'un mètre et demi au sol sans se soucier des résidents de son voisinage en compagnie de ceux qui partagent avec lui l'immeuble, et ce, en l'absence de contrôle des éléments de la police de l'Urbanisme mais surtout le silence des agents du service technique du secteur sensible de Sidi Bachir qui imposent leur diktat par les différentes transactions douteuses, rejettent en bloc toutes les demandes d'autorisation d'aménagement et de construction des résidents mis à part ceux qui contribuent à des enveloppes en guise de corruption, sachant bien que la réglementation est claire notamment la loi 08/15 du 20 juillet 2008, mise en application en 2009, fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, a prévu une série de textes d'application d'ordre technique et procédurier. La mise en place des commissions de daïra et de wilaya, ainsi que des brigades d'agents habilités et chargés d'enquêter sur le contenu des déclarations introduites par les demandeurs sont mises en œuvre depuis le 06-08-2019. Ainsi dans le cadre de la préservation de l'Urbanisme, de l'Environnement et de la Santé, la police de l'urbanisme devrait en principe intervenir et sanctionner ces personnes qui font fi des lois, sont entrain d'entamer des travaux d'aménagement et de construction sans permis de construire ni encore moins des autorisations d'aménagement dûment délivrées par les services concernés. Selon les résidents qui nous ont informés, qu'aucun chiffre n'a été communiqué par les services de la Police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement (PUPE) relevant du secteur urbain de Sidi Bachir concernent la non- conformité au permis de construire délivré. Il faut savoir cependant que les bâtisses qui sont dans l'irrégularité à travers le territoire national se comptent par centaines de milliers. Un bilan établi en mars dernier fait ressortir que quelque 380.000 bâtisses ont été recensées dans «l'irrégularité». Ces dernières ne disposaient alors pas de certificats de conformité, pour la simple raison que leurs propriétaires n'avaient engagé aucune procédure tendant à se conformer aux lois en vigueur. Autre remarque importante à mettre en relief dans ce contexte c'est que depuis le 2 août dernier, tous les propriétaires de constructions non dotées des finitions nécessaires risquent de lourdes pénalités. En effet, en vertu des dispositions de la loi 08-15 du 20 juillet 2008, les sanctions applicables vont des amendes importantes à la démolition des constructions non conformes et fermeture également des locaux. Ces délais fixés au 2 août 2019 relatif à la mise en conformité des constructions inachevées, fixés par les dispositions de la loi 08-15 du 20 juillet 2008, avaient déjà été prorogés de trois ans, étant initialement prévus pour le 2 août 2016.