Le Conseil de sécurité de l'ONU échoue à adopter un nouveau projet de résolution sur Ghaza à cause du véto américain    Boughali assiste à un volet des travaux de la session de formation sur "les règles et procédures de protocole"    Le président de la République préside une réunion du Haut Conseil de sécurité    Blida : Sayoud instruit d'accélérer la réalisation des projets du secteur des ressources en eau    APN : Boughali préside une réunion du Bureau de l'APN    Chargé par le président de la République, Attaf reçoit l'Envoyée spéciale du Président ougandais    Bechar : Belaribi inspecte les travaux du nouveau complexe sportif    67e anniversaire de la création du GPRA : consolidation des principes immuables de la diplomatie algérienne    Bendouda préside à Alger l'ouverture des sessions du patrimoine culturel dans le monde arabe    Athlétisme/Mondiaux-2025 : l'Algérien Djamel Sedjati en finale du 800 m    Le décret exécutif fixant les modalités de bénéfice du programme de la famille productive publié au JO    Classement Fifa: l'Algérie à la 38e place mondiale    Ghaza: le bilan s'alourdit à 65.141 martyrs et 165.925 blessés    Une réunion sur les nouveaux établissements éducatifs et les structures d'accueil de la petite enfance    Sayoud et Derbal en visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Blida    Oran: ouverture du 2e Salon international du Dentaire "MDEX"    Conférence générale de l'AIEA: l'Algérie organise un événement parallèle sur les explosions nucléaires françaises dans le Sud    20e édition du festival national de la chanson amazighe attire de nombreux fans depuis son ouverture    Sayoud appelle à la poursuite des efforts avec le même engagement afin d'atteindre les objectifs fixés    Appel à une interdiction européenne de l'équipe israelienne de football    CAN de hand U17 féminin : L'Algérie s'incline face à l'Egypte    Ligue 1 (match avancé) Le MCA n'a pas eu un match facile face au MCO    Grande affluence au pavillon de l'Algérie au Salon international de l'agro-alimentaire et des boissons à Moscou    Plus de 20 agences humanitaires internationales appellent l'ONU à intervenir d'urgence    Attaf reçoit Staffan de Mistura    Onze blessés dans un renversement de véhicule    Circoncision de quinze enfants nécessiteux    Plus de 3 500 pneus destinés à la spéculation illicite saisis, quatre individus arrêtés    L'offensive israélienne sur Ghaza est « horrifiante »    Abdelkader Djellaoui insiste sur la nécessité d'élaborer un Plan d'action immédiat    M. Bouden participe en Malaisie aux travaux de l'AG de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN    Festival international du film d'Imedghassen: le film algérien « Nya » remporte le prix du meilleur court-métrage de fiction    Un géant du cinéma s'en va    Djaffar Beck, le rire comme moyen d'éducation à la citoyenneté    El Bayadh Décès du Moudjahid Kherrouji Mohamed    Nouveaux ministres et innovations    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



MOSTAGANEM : Les aliénés mentaux squattent la ville
Publié dans Réflexion le 08 - 02 - 2020


Qui de nous n'a pas changé de trottoir pour éviter quel qu'aliéné mental au niveau du centre-ville du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem ? Combien sont-ils et qui sont-ils ? Adultes qu'ils sont, ont-ils des devoirs et obligations ? Du tout. Ont-ils des droits ? Oui. Parfois pour ne pas dire souvent, ils sont hirsutes, en guenilles, crasseux et nauséabonds. Comme les temps ont changé et l'individualisme et l'égoïsme ont primé sur l'altruisme et le bénévolat, nos sœurs et nos frères dans l'humanité d'abord et dans la société mostaganémoise ensuite ne posaient pas problème quand à leur prise en charge par cette même société. Jadis, le bain, la coiffure, l'habillement, la nourriture en plus d'un pécule au-delà d'une aumône et d'une charité étaient assurés et garantis en général par les proches, les voisins et les amis d'enfance en particulier. S'ils sont peu nombreux à travers le territoire de la wilaya, ils sont légion à Mostaganem. Parfois violents et agressifs, ils terrorisent la gente féminine et les enfants rien que par l'apparition dans leur champ de vision. Mais aussi bien des hommes, l'épouvante rencontre qui risque de leur faire regretter le souk. Le malade mental est une victime dangereuse. Tel est l'avis de tout psychiatre. Si pour celui qui est versé dans le vagabondage ou sans domicile fixe tombe sous la sanction de l'article 196 du code pénal algérien qui stipule qu'« est coupable de vagabondage et puni de l'emprisonnement d'un (1) à six (6) mois, quiconque, n'ayant ni domicile certain, ni moyens de subsistance, n'exerce habituellement ni métier, ni profession bien qu'étant apte au travail et qui ne justifie pas avoir sollicité du travail ou qui a refusé le travail rémunéré qui lui était offert. », l'autre le bien loti et bien nourri quant à lui tombe sous le coup de l'intervention des autorités locales chargées de le diriger vers des institutions créées pour l'accueillir dont des centres spécialisés et des hôpitaux psychiatriques. Certains patients dépendants de l'alcool et de drogues, anxieux et dépressifs, flânent à longueur de journée souvent autour du parvis de la grande poste, ivres, canettes de bière et autres packs de vin rouge à la main et traînant des « pseudos-biens » hétéroclites qui soulignent l'état avancé du dérangement de l'état mental. A qui incombe la responsabilité du ramassage des aliénés et autres vagabonds et sdf ? Aux élus locaux en premier lieu qui devraient solliciter, le cas échéant, la DASS et la DSP. Les cas de refus des proches d'interner un des leur et la désertion des patients des centres spécialisés sanctionnent une société qui a besoin de répit après la recrudescence de la délinquance et chez laquelle consulter un psychiatre est vu comme un déshonneur et en particulier pour une jeune fille qui risque de ne pas trouver de bague à son doigt et qui passe par l'exorciste ou le charlatan avant d'atterrir chez le spécialiste.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.