Si certains établissements scolaires disposent d'excellentes infrastructures, d'autres sont délaissés et n'ont jusqu'à ce jour pas fait l'objet de rénovation et ce malgré les maintes démarches entreprises auprès des pouvoirs publics, par les représentants de l'association des parents d'élèves, d'où la vétusté et la dégradation, de l'école Belaiddouni Touati « ex Saint Anies » située dans la rue Berrais Abderrahmane. Contacté, par l'association des parents d'élèves nous nous sommes rendus sur les lieux, pour constater effectivement, que cet établissement avait besoin de travaux de réaménagement et de réfection. L'un des parents d'élèves nous dira à ce propos : « Comme vous voyez, notre école a besoin d'être réhabilitée, et je vous ferais remarquer, dira-t-il que ce n'est pas le même cas pour les autres établissements scolaires disséminés, à travers le chef lieu de la wilaya, qui ont été en majorité pris en charge pour des travaux et fait l'objet d'attention de la part des pouvoirs publics. Selon les parents d'élèves de cet établissement scolaire l'infrastructure de cette ancienne école, qui date de l'ère coloniale, est restée telle quelle, mis à part les travaux d'assainissements, qui ont été fait, alors que les instructions de Mme. le wali lors de sa visite à cet établissement en mars 2007, étaient clairs et avait chargé la DLEP de procéder aux travaux et à certains réaménagements. Selon les parents d'élèves : « Mme. le wali, nous confiera l'un d'eux, avait même ordonné à la DLEP de fermer provisoirement l'école, pour commencer les travaux de réhabilitation, mais comme vous le constatez rien n'a été fait, ni depuis sa première visite, ni après sa deuxième en avril 2010, ou elle a réitéré ses instructions, mais il semble que la DLEP n'en fait qu'à sa tête et passe outre Ces directives. » « A ce jour rien n'a été entrepris, on attend toujours, mais les travaux n'ont jamais été lancés alors que l'enveloppe destinée à cet usage, a été déjà allouée soit un montant de 900 millions, mais si l'on compare cette somme avec les coûts d'aujourd'hui celle-ci reste insuffisante, parce que l'on a laissé trainer les choses, l'établissement se dégrade chaque jour davantage, ajoutera un autre parent d'élève ». Dans ce contexte il y a lieu de signaler qu'effectivement cette école nécessite des travaux, à savoir : le renforcement du mur de soutènement mitoyen, à l'oued Ain Sefra, qui s'effrite à vue d'œil, ainsi que l'état des piliers qui supportent une partie de l'asphalte de la cour de récréation, qui sont dans un piteux état et ont été rongé par l'humidité, d'où la menace de son effondrement. Les préaux et les escaliers qui mènent à l'administration de l'école, quant à eux sont dans un état de dégradation avancée et risquent à tout moment de s'crouler, d'où le risque d'accident pour les enfants qui suivent les cours dans la classe attenante, à cette partie de l'école. En effet en empruntant ces escaliers et ce préau, l'on sent le sol trembler sous vos pieds, portes et fenêtres délabrées, des toilettes fermées, pour ne citer que cela. Lors de sa deuxième visite à cet établissement, M. le wali, avait été clair pour ce qui de l'entretien de ces infrastructures et avait insisté, surtout pour ce qui est du mur mitoyen des classes de cours, avec l'ex cinéma Alhambra dont la toiture s'est effondrée. Pour ce qui de ce mur mitoyen, l'on constate les fissures laissées par le choc de l'effondrement, ainsi que des morceaux de poutrelles d'arrachement qui sont encore visibles d'où l'aggravation de l'état de cette école : « l'état a investit des sommes colossales et mis tout les moyens nécessaire, surtout pour ce qui est du secteur de l'enseignement et ce pour une amélioration des conditions de travail pour le personnel et pour les enfants à l'intérieur de l'enceinte des établissements scolaires, d'où la création d' un environnement sein et sécuritaire, dira M. le wali en constatant l'état de cette école et en présence des responsable de la DLEP et des élus, d'où le financement des nouvelles structures et la restauration des anciennes écoles, à travers le territoire national ». « Dans ce contexte il est clair que l'Etat souhaite faire en sorte que les écoles soient bien dotées, que se soit en matière d'équipements ou d'infrastructures scolaires modernes, preuve que M. le wali a rendu visite à deux reprises à notre école, nous déclarera un autre parent d'élèves, sinon pourquoi serait-elle venue » , et d'ajouter « . Il suffit de voir l'état actuel de l'école primaire Belaiddouni Touati en matière de disparités et de dotation et cette situation laisse à penser que malgré les deux visites de M. le wali, la DLEP ne semble faire cas des ordres données, alors que la rentrée des classes vient de commencer et nous amènent également à s'interroger sur ce retard, surtout, pour ce qui est de notre école vu son ancienneté et le risque qu'encourent les enfants lorsqu'ils sortent pour la récréation, même les deux logements de fonction, qui se trouvent au 1er étage de cet établissement de fonction, sont dans un état déplorable, voire humidité et vétusté » « Comme vous voyez, l'établissement a besoin de rénovation est pour une meilleure prise en charge des élèves qui la fréquentent et pour un système éducatif équitable, moderne et de grande qualité. « Je ne sais nous dira l'un des représentants des parents d'élèves, si vous avez remarqué que bon nombre d'infrastructures scolaires sont dans l'attente d'une prise en charge, ainsi que le vieillissement prématuré de certaines, qui ont besoin de travaux, contrairement à l'école Belaiddouni, puisqu'une enveloppe lui a été octroyée et ne reste que leur lancement». Interrogé sur la situation de cet établissement, le directeur, n'a pas voulu nous donner plus de précisions. Benyahia Aek