Depuis ces tous derniers jours le vacarme assourdissant provoqué par les klaxons de voitures est de retour ce qui annonce la présence des mariages qui s'est estompée depuis un mois à cause du mois sacré de ramadhan. Donc la joie et l'allégresse pour une union sacrée sont de retour et viennent extirper les heureux futurs époux de leur hibernation malgré que les 11 mois restant de l'année témoignent de la présence de ces réjouissances qui se déroulent à l'intérieur des salles de fêtes louées à un prix fort par les communautés des heureux époux. Mais au grand regret, ces mariages ont perdu de leur éthique, et de leur charme, car ils ne se déroulent plus à l'intérieur de chez soi comme dans les plus vieux temps à l'exception des rares personnes qui ne disposent pas des fonds nécessaires pour louer exorbitamment une salle de fête. Hélas de nos jours tout est devenu confus et moins charmé, les noces se font chaque jours, à chaque heure, à tout instant. La journée sacrée du mercredi annonçant l'arrivée du week end où le futur époux se préparait pour inviter joyeusement tous ses amis pour festoyer les noces le lendemain jeudi où le récital de la « Fatiha » après la prière du « dhor ou de l'asr » le tout préparé à l'intérieur même du domicile du futur mari. Quant à la mariée, elle se fait bien attifée dans une tenue traditionnelle de femmes sous forme de robe extravagamment bien agencée avant de rejoindre son nouveau foyer sous les youyous de femmes invitées de part et d'autres. Malheureusement tout à changer avec les mariages contemporains, de nouvelles coutumes bizarroïdes, ni occidentales, ni arabo-musulmanes se sont installées dans notre société. Le mariage d'aujourd'hui se fait avec vélocité, où le minimum de temps peut suffire pour tout réaliser et tout se fait la nuit, comme si les mariages de ces temps modernes ont peur du soleil de peur de ternir et d'affadir le charme de la mariée. A l'intérieur de la salle des fêtes, dardée par les réverbères étincelants on retrouve mêmes les vielles invitées cloitrées de marbre sur les chaises en fer entrain de suivre à l'air hébété les mouvements de danse des jeunes filles et garçons complètement enflammées par les mélodies obscènes et assourdissantes diffusés par le disque joker en plus des caméras sophistiquées qui trainent de partout pour filmer la fastueuse soirée dansante et le repas ambrosiaque qui aiguillonne une faim appétissante auprès des invités notamment les bâfreurs parmi eux malgré sa programmation à une heure tardive de la nuit. Mais la question qu'il faut consciencieusement posé, qui sont ces meneurs de caméra, ces innombrables photos ne présentent pas de réels risques pour la notoriété du couple, où alors comment peut – on expliquer ces affaires de divorce qui trainent dans les tribunaux dont la cause principale est ces véhiculeurs d'images et de photos à travers le net.