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Crise, reconfiguration du pouvoir économique mondial et place de l'Algérie dans les relations internationales (10EME PARTIE ET FIN)

Cette solution devrait couvrir une période de cinq (5) ans au cours de laquelle les pays maghrébins s'engageraient : à des réductions linéaires (10 % par exemple par an) des droits de douanes , des restrictions quantitatives frappant les produits échangés, à l'établissement d'une liste d'industries à agréer et dont les produits seraient assurés de la libre circulation et de la franchise sur le marché maghrébin ; à la création d'une banque maghrébine afin de financer les projets d'intérêt commun, projet en principe concrétisé par les textes depuis le début de l'année 2010 , mais dont les effets concrets tardent à voir le jour ; à l'institution éventuelle d'une union des paiements et enfin à l'harmonisation de leurs politiques commerciales à l'égard des pays tiers pour ne pas compromettre plus tard l'institution d'un tarif extérieur commun. Après cette banque d'investissement, la création d'une banque centrale et d'une bourse maghrébine pourrait être envisagée devant précéder nécessairement la création d'une monnaie maghrébine. L'objectif stratégique serait de s'insérer horizon 2020 à travers des réseaux dans le cadre de la future création d'une banque centrale et bourse euro méditerranéenne.
3.- La nouvelle donnée régionale euro- méditerranéenne
Je considère que le sous segment de l'intégration maghrébine devra s'intégrer progressivement au sein de l'espace euro- méditerranéen , son espace social et économique naturel, pouvant être un puissant catalyseur, faisant le pont avec l'Afrique et le monde arabe à fortes potentialités de capitaux. Pour cela, je recommande -une harmonisation des législations notamment au sein de la zone Sud surtout avec la création d'une zone de libre échange avec l'Europe, l'institutionnalisation d'une banque dédiée au développement des économies des pays de la rive Sud et de l'Est de la méditerranée ; la création d'une agence euro méditerranéenne des investissements étrangers ; -la promotion d'un groupe de travail sur la promotion de l'image des pays du Sud (notamment du risque qui est surévalué) ; la professionnalisation de la micro finance devant conduire à réserver les dons et fonds publics à la couverture du risque et à l'accompagnement des projets en association avec les organismes de miro crédit en impliquant la société civile ; le soutien aux PME du micro crédit et enfin l'investissement dans le capital humain (promotion des compétences) qui conditionne tout le reste. Or, le rapport de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) paru courant janvier 2009, pour cette région précise que l'écart de richesse entre les deux rives de la Méditerranée est le plus fort au monde, avec un PIB annuel par habitant qui se situe en moyenne dans un rapport de 1 à 10, entre le Maroc et l'Espagne, étant par exemple de 1 à 12. Cette situation dramatique s'aggrave depuis plusieurs années avec son lot de tensions inévitables, l'augmentation significative de l'émigration vers l'Europe. L'OCDE estime qu'il faudrait créer au Sud de la Méditerranée, au minimum 40 millions d'emplois dans les quinze prochaines années pour arriver seulement à maintenir le taux de chômage à son niveau actuel. Il est peu probable, compte tenu de la situation économique des pays de la zone européenne, de solutionner à brève échéance ce problème majeur, et ce, malgré les meilleures volontés affichées. Toujours selon l'OCDE, le flux d'investissements européens dans la zone est anormalement faible : l'Europe ne réalise que 2% de ses investissements en Méditerranée, alors que les Etats-Unis et le Japon investissent respectivement 20% et 25% de leurs investissements dans "leur" sud. Ces analyses sont rejointes par la déclaration des représentants d'organisations d'entreprises de la région euro-méditerranéenne, réunis à Barcelone les 3 et 4 juin 2010 qui notent avec pessimisme que «depuis sa création en 2008, l'UPM n'a pas encore répondu aux attentes créées. Après deux ans, l'UPM continue à se concentrer davantage sur son implémentation, par exemple sur ses structures et responsabilités, que sur ses résultats. Et de préciser qu'il est essentiel que le secteur privé participe plus clairement et activement à l'élaboration de politiques pour la construction de l'UPM. Il devrait être un acteur du processus et non pas un simple exécuteur. Ces représentants de la Communauté Euro-méditerranéenne des affaires et des organismes d'accompagnement des entreprises, demandent aussi la mise en place d'une initiative méditerranéenne de développement d'affaires en se concentrant sur les PME, précisant que plus de 90% des entreprises euro-méditerranéenne sont des PME. Pour sa part, le professeur Jean louis Guigou Délégué dans une contribution au quotidien les Echos en date du 10 avril 201 soutient que le monde méditerranéen, un espace unifié de 500 millions d'Européens et demain 450 millions d'Arabo-musulmans, d'Israéliens et de Turcs, constitue le cadre adéquat pour faire face à la guerre économique et à la guerre des monnaies que préparent les autres régions intégrées d'Asie de l'Est ou d'Amérique où l'avenir de l'Europe. Selon le professeur Jean Louis Guigou, il faut faire comprendre, dans l'intérêt de tous les Européens et de toutes les populations sud-méditerranéennes, les frontières du marché commun de demain, les frontières de Schengen de demain, les frontières de la protection sociale de demain, les frontières des exigences environnementales de demain, doivent être au sud du Maroc, au sud de la Tunisie et de l'Algérie, et à l'Est du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de la Turquie.. D'où l'urgence de répondre à plusieurs questions stratégiques. De quelle(s) manière(s) peut-on caractériser les logiques de localisation des activités de production ? Dans quelle mesure présentent-elles des spécificités? Préfigurent-elles un nouveau mode d'industrialisation fondé sur un processus d'agglomération physique (spatialisation) des entreprises qui succéderait à une vague de dissémination ? Ces nouvelles concentrations géographiques d'activités renvoient-elles à l'émergence de territoires productifs (territorialisation) qui se distinguent d'une simple spatialisation des activités par l'existence d'une gouvernance territoriale propre ? Comment ces modes de territorialisation s'articulent-ils au précédent déploiement spatial des activités, produit d'un mode de régulation fordiste que l'on peut qualifier, en première approche, de périphérique et d'administré ? Et l'auteur de conclure, d'une part, il s'agira d'inscrire les logiques d'acteurs dans des arrangements institutionnels (local, national et international), d'autre part, à travers une approche comparative, il s'agira d'identifier les déterminants spécifiques des dynamiques d'agglomération productive et de dégager le rôle des modes d'action publique (centralisés/décentralisés) sur ces nouvelles dynamiques d'agglomération.
CONCLUSION GENERALE
Une étude préparée par le Peterson Institute for International Economics pour le compte de la Chambre de commerce internationale le 28 juin 201 montre que les gouvernements du G20, malgré les discours, recourent à des protections commerciales. Les risques d'une guerre commerciale se sont accrus, en contradiction totale avec les déclarations des leaders politiques de ces 20 nations représentant quelque 80 % du PIB mondial. « Tous les pays du G20 ont mis en place des mesures de protection commerciales au cours de ces deux dernières années, sans provoquer, toutefois, jusqu'à aujourd'hui un cycle global de rétorsion qui fût si destructeur sur le plan de l'emploi et du commerce pendant la Grande Dépression des années 1930 », indique l'étude. Selon les données collectées par le Global Trade Alert, mis en place en 2008 par Simon Evenett, professeur à l'université de Saint-Gall (Suisse), le G20 a été responsable de 172 initiatives à caractère protectionniste avant septembre 2009. Entre le sommet du G20 de Pittsburgh en septembre 2009 et celui, de Toronto « les données collectées ont permis de recenser plus d'un millier de mesures gouvernementales comme pouvant avoir un impact sur les intérêts commerciaux étrangers. Parmi elles, 554 sont certainement discriminatoires. Sur ce total, 337 émanaient directement des gouvernements du G20, soit plus de 60 % ». Bien évidemment, les Etats-Unis ne sont pas seuls en cause même s'ils occupent la deuxième place, derrière la Russie, du classement des pays les plus protectionnistes à la fin du premier trimestre 2010. La Chine y occupe la sixième place juste devant l'Allemagne et la France. Pour éviter tout risque de dépression, les experts de l'étude préconisent 4 initiatives : conclure le cycle de Doha, nommer un groupe de « sages commerciaux » au niveau du G20 chargé de lutter contre le protectionnisme, accélérer le processus de règlement des différends commerciaux au sein de l'Organisation mondiale du commerce, établir un sommet régulier des ministres du Commerce du G20. Peut-on dès lors incriminer l'Algérie qui a mis en place depuis 2009 de telles mesures ? Encore, ne s'agit- il pas de confondre l'Etat régulateur et le patriotisme économique avec le retour du tout Etat des années 1970 et le protectionnisme, suicidaire à la fois pour l'Algérie et l'ensemble de l'économie mondiale. Fin


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