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L'historien Benjamin Stora à Sétif au mois de Mars 2013
Publié dans Sétif Info le 01 - 01 - 2013

Poursuivant son cycle de rencontres et de conférences, le bureau de l'Association des anciens élèves des Lycées Mohamed Kerouani et Malika Gaid de Sétif informe chaleureusement ses adhérents et le public que dans son agenda ,il a invité l'historien Benjamin Stora pour les journées du 22,23 et 24 mars 2013 à Sétif Cet éminent historien, spécialiste de l'histoire de Maghreb est intimement lié à l'écriture de l'histoire de l'Algérie contemporaine.
Né le 2 décembre 1950 à Constantine, Benjamin Stora est Professeur des universités. Il enseigne l'histoire du Maghreb contemporain (XIXe et XXe siècles), les guerres de décolonisations, et l'histoire de l'immigration maghrébine en Europe, à l'Université Paris 13 et à l'INALCO (Langues Orientales, Paris).
Benjamin Stora s'est hissé au fil du temps par ses recherches, ses écrits et son enseignement, comme l'historien de référence outre Méditerranée sur les questions de l'Algérie et du Maghreb.
Sa bibliographie compte plus de 30 ouvrages dont les plus connus sont : Messali Hadj (réédition Hachette Littérature-poche, 2004) ; La gangrène et l'oubli, la mémoire de la guerre d'Algérie (La Découverte, 1991) ; Appelés en guerre d'Algérie (Gallimard, 1997) ; Algérie, la guerre invisible, Ed Presses de Sciences Po (2000). Il a co-écrit avec l'historien algérien Mohammed Harbi l'ouvrage collectif, La guerre d'Algérie, aux éditions Robert Laffont .http://www.univ-paris13.fr/benjaminstora/ouvrages
Les lieux et les programmes de la rencontre qui restent à déterminer seront communiqués sitôt en notre possession.
Benjamin Stora vu par l'écrivain et journaliste Hamid Grine .
Docteur en sociologie et en histoire, Benjamin Stora, fils de Constantine, est devenu, au fil de ses ouvrages, l'historien de référence de l'Algérie et du Maghreb. De livres en livres, il creuse son sillon sur son pays d'origine, devenant dans les années 90 un expert médiatique, malgré lui, de la terrible tragédie que vivait notre pays. Connaissant parfaitement la réalité du terrain, Benjamin Stora n'a pas servi de relais aux tenants de l'insidieuse question “Qui tue qui”. Il était alors l'une des rares voix à avertir sur le danger d'une Algérie sous étendard vert. Le voilà menacé de mort en France même par les islamistes l'obligeant à s'exiler au Vietnam, alors qu'il se relevait difficilement d'un quadruple pontage coronarien !
En tant qu'historien, Benjamin Stora a dû se dire que l'histoire nous rattrape toujours. Même s'il n'était plus algérien, même s'il avait quitté le sol natal, il en subissait ses secousses et ses tragédies à l'instar des intellectuels et des citoyens de ce pays.
A cause de ses travaux, de ses recherches et de ses ouvrages qui condamnent systématiquement l'ordre colonial, Stora est devenu la bête noire d'une certaine droite française nostalgique de l'Algérie française.
La meilleure preuve nous a été donnée par son éviction du poste de commissaire de l'Expo Camus qui devait avoir lieu à Aix en 2013 au profit de Michel Onfray. Motif : il est considéré par la maire d'Aix et ses partisans, de droite, comme pro-FLN.
Le président de l'Adimad, association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l'Algérie française, se soulage dans le journal Le Monde : “B. Stora, cet Israélite de Constantine, historien autoproclamé de la guerre d'Algérie et qui soutient les thèses du FLN, est vomi par la communauté des Français d'Algérie.” On voit tout de suite dans quel camp est positionné Stora. L'homme que j'ai rencontré à Constantine il y a quelques jours était particulièrement serein. Qu'on le taxe ici et là-bas de partialité pour des raisons opposées, il n'en a cure. Il fait œuvre d'historien. Non de prophète. Il sait que toute œuvre est discutable. Et se discute arguments contre arguments, preuves contre preuves, mais non à coups d'invectives, d'insultes et de slogans par ceux-là mêmes qui comptent ses ouvrages comme autant de coups portés contre eux et leur cause. Finalement à cause de la levée de boucliers de la presse française de gauche, Michel Onfray qui trouve que Camus était anticolonialiste – et il est bien le seul – jette l'éponge. L'étonnant est que Benjamin Stora, qui aurait mis la France face à son passé colonial à l'occasion de cette exposition, n'a bénéficié d'aucun soutien, à l'exception d'une ou deux voix amies, de la part des intellectuels et des historiens algériens. Stora gêne là-bas parce qu'il n'épouse pas leurs thèses, ici parce qu'il écrit trop sur un pays dont les fils, en majorité, sont frappés d'inertie. Tellement facile de compter les coups.


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