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La Suède veut sauver les harraga
Publié dans La Voix de l'Oranie le 26 - 08 - 2009

A l'heure où le drame des harraga atteint des seuils insoupçonnés, une lueur d'espoir est en train de poindre à l'horizon de la Méditerranée. En effet, l'Union européenne va présenter des propositions sur la nouvelle politique de l'immigration en septembre. Sous l'impulsion de la Suède. En clair, et si le dispositif est adopté, les harraga pourraient pousser un ouf de soulagement puisqu'ils ne seront plus renvoyés automatiquement dans leurs pays d'origine.
Ces mesures annoncées par le ministre suédois de l'Immigration dont le pays assure la présidence de l'UE, permettraient aux immigrés clandestins «d'échouer» dans un autre pays d'accueil de l'Union européenne qui voudrait les accueillir au lieu d'êtres expulsés.
C'est là l'essentiel de ce projet de loi confié au commissaire à la Justice Jacques Barrot qui ne ferait pas plaisir à Paris, Rome et Madrid. Appelé «réinstallation», ce nouveau dispositif européen vise le transfert des réfugiés accueillis en Méditerranée dans d'autres pays européens, ainsi qu'une politique d'asile plus efficace selon le ministre suédois de l'Immigration, Tobias Billström.
«Le projet sur la réinstallation doit être présenté en septembre par le vice-président de la Commission, Jacques Barrot», a confirmé M. Billström, précisant que la possible application de ces propositions «se fera sur la base du volontariat des pays membres». Ainsi, un pays donné pourrait postuler à accueillir un nombre X d'immigrés clandestins repêchés en mer pour les insérer dans son marché du travail moyennant des papiers de résidence.
S'agissant de la réforme de la politique d'asile, qui a pour objectif l'établissement de quotas d'accueil de réfugiés dans les pays européens, M. Billström précisera: «Nous attendons une proposition de la Commission en septembre également.» C'est donc deux bonnes nouvelles, voire une planche de salut pour des centaines de candidats à l'immigration légales ou clandestine qui partent d'Algérie avant d'échouer dans des centres d'accueils.
La perspective de ne pas être renvoyé dans son pays d'origine est déjà un grand effort fait par les pays européens, notamment ceux du Nord comme la Suède qui manque cruellement de main-d'œuvre bon marché. A travers cette proposition de loi, la présidence suédoise de l'UE a confirmé qu'elle n'a pas l'intention d'encourager la chasse aux immigrés ouverte en Méditerranée depuis des années.
Plus de 67.000 personnes ont traversé la Méditerranée en 2008 pour tenter d'entrer en Europe, selon le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés, des traversées souvent effectuées par des passeurs dans des conditions très précaires et lors desquelles les naufrages et les noyades sont nombreux.
L'Italie, Malte, l'Espagne ou la Grèce ne veulent pas être seules à faire face au problème, et la Commission européenne cherche des solutions pour «partager le fardeau», selon les termes de M. Barrot, de l'accueil des réfugiés traversant la Méditerranée, le plus souvent via la Turquie ou la Libye.
Le rôle de la Commission est de coordonner la politique d'immigration et des frontières revenant à chacun des 27 Etats membres, a souligné un de ses porte-parole à Bruxelles. Nous sommes conscients des difficultés extrêmes et des problèmes auxquels font face plusieurs pays méditerranéens, et du besoin de mieux partager le fardeau au niveau européen», a déclaré lundi Dennis Abbott.
«Il s'agit de trouver le bon équilibre, mais nous parlons de compétences nationales», a-t-il dit, soulignant que les directives à Bruxelles n'étaient pas la seule façon de régler le problème. Une source européenne a néanmoins souligné que dans des pays d'Europe du Nord, l'immigration et l'asile ne sont pas des problèmes majeurs et que ces pays ne sont pas disposés à accepter des règles d'immigration plus contraignantes. L'annonce de ce dispositif intervient quelques jours après l'adoption par le parlement italien d'une loi sur l'immigration qui prévoit des disproportions extrêmement sévère avec notamment l'assimilation de la clandestinité en délit passible de sanction pénales.


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