Moins de deux jours après qu'un groupe d'étudiants en 4ème année de chirurgie dentaire a vivement contesté «les changements opérés sur les notes de rattrapage (qui seraient) différentes de celles affichées auparavant par le chef de département de la spécialité», un autre groupe d'étudiants est monté au créneau pour dénoncer à son tour ce qu'ils considèrent comme des insuffisances caractérisant de manière aigue le fonctionnement actuel de la faculté de médecine de l'université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès. Dans un communiqué remis, hier lundi, à la presse, les protestataires qui sont affiliés à la section locale de l'Union Générale Estudiantine Libre (UGEL) n'ont pas manqué de charger de tous les maux certains responsables pédagogiques de la dite faculté, surtout l'administration universitaire qui, semble-t-il, resterait toujours sourde à leurs doléances. Les griefs énoncés portent précisément sur les notes de rattrapage «catastrophiques» affichées pour les étudiants de 1ère, 4ème et 6ème année médecine dans les modules cardiologie, gastrologie et urgences médico-chirurgicales. Les étudiants concernés par cet épineux problème n'hésitent pas à émettre quelques doutes quant à l'appréciation chiffrée de leurs travaux faite a minima par les examinateurs et risquant, par ce fait, de perturber le cours de leurs études. Déplorant également le manque d'équipement et de produits chimiques au niveau des laboratoires, la réduction des séances de travaux pratiques -notamment en histologie cytologie et hématologie- et l'absence de publications et d'ouvrages d'édition récente dans les bibliothèques, les protestataires pointent un doigt accusateur vers un certain nombre de responsables de l'administration universitaire qu'ils désignent comme «à l'origine des retards accusés entre autres dans la délivrance des diplômes aux médecins sortants, retards d'autant plus préjudiciables, regrette-t-on, qui leur fait rater tous les concours de recrutement organisés les mois d'octobre et de novembre dans le secteur de la santé publique».
