Les habitants de Ouled Cheikh, un douar relevant de la commune de Dahra, éprouve d'énormes difficultés par un manque flagrant de projets de développement socio-économique et culturel. Pour rappel, les citoyens de cette localité ont souffert durant la décennie noire et continuent de souffrir face à l'insuffisance et l'absence des conditions de vie les plus élémentaires, à l'image de l'AEP qui fait défaut depuis trois années. Devant de telles situations, et le chômage aidant, les jeunes de Ouled Cheikh n'ont aucune distraction pour se défouler, même pas un terrain du genre de proximité. Les citoyens signalent qu'ils mènent une vie amère contrairement aux habitants des quartiers voisins. Du côté des soins, la promotion de la santé au niveau de ce douar fait largement défaut et point d'infrastructures sanitaires pour ses 1.000 âmes. Si cette eau précieuse est acquise auprès des colporteurs d'eau à des prix exagérés, le réseau d'assainissement n'existe toujours pas et les eaux usées sillonnent les ruelles. Un cadre de vie désagréable que les élus de la commune ignorent totalement, préférant mettre le paquet surtout au profit de la zone urbaine. Pour ainsi dire, et selon quelques citoyens rapprochés, les responsables locaux leur rendent visite qu'à l'occasion des campagnes électorales. L'autre point noir est celui de l'état des routes. En hiver, c'est la boue alors qu'en été la poussière pénètre même à l'intérieur des habitations. Même la route principale est totalement dégradée sur plusieurs kilomètres. A vrai dire, le douar Ouled Cheikh est totalement abandonné dans tous les sens. Point d'eau, ni d'égouts, ni d'éclairage public ainsi que la dégradation de la route et des voies d'accès. Une misère qui dure depuis des décennies sans qu'il n'y ait une moindre amélioration.