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La débâcle du CNT Libyen
Publié dans AlgerieNetwork le 01 - 03 - 2012

Brahim Younessi Le Conseil national de transition se révèle incapable d'instaurer un climat de confiance entre lui et la population qui le récuse en doute voire le rejette moins de cinq mois après qu'il a pris le pouvoir. Son siège à Benghazi, la ville d'où la rébellion contre le régime de Maamar Kadhafi était partie le 15 février 2011, a été attaqué à l'explosif par des manifestants décidés à aller jusqu'au bout pour empêcher la confiscation et le détournement de la « révolution » qu'ils ont menée.
Ces événements ne sont assurément pas prêts de s'arrêter tant que le Conseil nationale de transition dont le vice-président, Abdelhafidh Ghoga, proche parmi les proches de Maamar Kadhafi, vient de jeter l'éponge, n'aura pas été épuré de tous ses membres connus ou inconnus – personne ne connaît encore la totalité des membres de cette instance qui fonctionne comme un club secret, aucune liste n'a, jusqu'à maintenant été publiée malgré les promesses de Mustapha Abdeljalil qui est tout autant que les autres visé par les revendications des « rebelles ».
Les Libyens se posent beaucoup de questions au sujet de cet homme qui n'aurait, selon ceux qui le connaissent, aucun charisme et aucune envergure pour diriger le pays ou à rassurer la population. Celle-ci n'a pas oublié que Mustapha Abdeljalil était, jusqu'à l'éclatement de la « révolution » l'homme lige de Seïf al-Islam Kadhafi qui l'a fait « ministre » de la Justice en 2007 jusqu'à sa défection en février 2011 au moment où la contestation du régime prend de l'ampleur et tourne à l'émeute.
Son ralliement aux « rebelles » que d'aucuns qualifient de trahison des anciens maîtres de la Libye qu'il a servi avec zèle, n'a pas effacé ses années de complicité avec un système despotique et folklorique. De la même manière que Abdelhafidh Ghoga et d'autres, à l'exemple de Tahar Charkass, ancien ministre de l'Economie, qui a été contraint à la démission, en décembre dernier, Mustapha Abdeljalil est, de plus en plus, assimilé aux opportunistes dont la seule préoccupation est de sauver leur peau et de garder une main sur le pouvoir pour préserver leurs intérêts personnels.
Le président du CNT soutenu et encouragé par Washington, Paris et Londres qui ont mené la guerre contre le pouvoir détestable de Kadhafi, écarte la démission collective de son Instance sous prétexte que son départ « mènerait à la guerre civile » que les observateurs n'écartent pas. D'autant que les manifestations sont récurrentes et les combats reprennent dans certaines villes du pays comme Tripoli, Misrata ou Bani Walid où les « rebelles » font la loi. Le Conseil national de transition assiste impuissant au délitement de la société faute de cohésion entre les dirigeants politiques eux-mêmes, les tribus et les clans qui se sont formés autour de la rente pétrolière que tout le monde convoite.
L'impression se dégage – la méfiance de la population est, de plus en plus, grande – que les nouveaux dirigeants veulent mettre le pays en coupe réglée avant de lever l'opacité sur leurs intentions politiques et de rendre le pouvoir au peuple libyen qui doit, en toute souveraineté, choisir son système social, ses représentants et son gouvernement. La loi électorale qui devait être adoptée le dimanche 22 janvier en vue de l'élection d'une Assemblée constituante en juin prochain, a été reportée devant la contestation populaire qui lui reproche son manque de transparence. La confusion qui règne dans le pays, sans tradition démocratique et gouverné d'une main de fer par un seul homme pendant plus de 40 ans, risque, si les Libyens n'y prenaient pas garde, conduire au pire : la guerre civile avec au bout la partition, à l'instar de son voisin du Sud-est, le Soudan.


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