MILA - La production de poisson d'eau douce, principalement du barrage de Beni Haroun, a atteint les 650 tonnes en 2011 dans la wilaya de Mila, a-t-on appris auprès des services de la wilaya. La carpe dans ses différentes variétés constitue, aux côtés du barbot, les espèces dominantes de poisson pêché, a précisé la même source, ajoutant que cette production est issue, en majorité, du barrage de Beni-Haroun où huit opérateurs, employant 20 personnes, ont bénéficié de licences de pêche. Trois licences ont également été attribuées pour le bassin du barrage-réservoir d'Oued Athmania à des jeunes qui ont obtenu des crédits dans le cadre des dispositifs de soutien à l'emploi. Ces licences ont grandement contribué à l'essor de la pêche continentale dans cette wilaya qui dispose de trois barrages, Beni-Haroun, Oued Athmania et Hammam Grouz qui stockent plus d'un milliard de mètres cubes d'eau, selon la même source. Sept nouvelles demandes de licences de pêche attendent leur agrément ce qui dénote d'un avenir encore plus prometteur pour la pêche continentale dans la wilaya de Mila, une activité qui, outre de créer de nouveaux emplois, va contribuer à achalander le marché en poissons d'eau douce. La station de pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Mila qui a procédé au mois d'août dernier au lâcher de quelque 800.000 alevins de carpe dans le bassin du barrage de Beni-Haroun, déploie, selon ses responsables, des "efforts soutenus" en vue d'assurer la durabilité des bancs de poisson et ce, par le biais de lâchers périodiques d'alevins et par le développement des fermes aquacoles. La wilaya de Mila a, aujourd'hui, besoin d'infrastructures de base dans ce domaine, à l'instar d'un centre de pêche continentale doté de quais d'amarrage des embarcations, de poissonneries, et de chambres froides, selon des professionnels du secteur. Il est également impératif, ont estimé les mêmes professionnels, de mettre fin à l'activité de pêche illicite qui commence à menacer l'activité réglementaire.
