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La problématique de la gestion de l'eau relevée par des ONG et des élus
Publié dans Algérie Presse Service le 15 - 03 - 2012

Des acteurs de la société civile et des élus ont affirmé jeudi à Marseille qu'il y a "un réel problème de gouvernance" dans le droit à l'eau potable dans le monde en marge du 6eme Forum mondial de l'eau.
Danielle Morley, membre de l'ONG "Effet papillon" et secrétaire exécutive de l'ONG britannique "Freshwater Action Network" (FAN), relève que dans la déclaration ministérielle du Forum annoncée mardi, "il y a un réel problème de gouvernance dans le droit à l'eau".
Pour elle, il faut résoudre cette question pour arriver à un stade de bonne gouvernance dans le droit à la ressource hydrique. D'autres membres de l'ONG "Effet Papillon" relèvent en outre, concernant la déclaration ministérielle que "ce texte ne dit pas ce qui va se passer après le Forum", et que "la gestion des eaux transfrontalières n'a pas été abordée".
"Et puis, dans le texte qui va être présenté à la conférence Rio+20, on parle de sécurité alimentaire, mais pas le droit à l'eau", ajoutent-t-ils dans lors d'une conférence de presse. Pour autant, l'ONG reconnaît que cette déclaration ministérielle "est un moment central du Forum puisqu'elle représente une affirmation politique de 139 Etats sur le devenir du secteur eau et assainissement".
"Effet Papillon croit que la bonne gouvernance du secteur de l'eau et assainissement n'existera qu'à travers une approche basée sur les Droits Humains et qui demande une implication informée et efficace de la société civile".
La même ONG demande pour les futurs sommets de l'Eau, et en particulier celui prochainement en Corée du Sud, "qu'une avancée concrète soit portée dans la pleine utilisation des outils politiques élaborés dans le cadre onusien".
Par ailleurs, et face aux lobbies industriels de l'eau et l'assainissement, la même ONG estime qu'il faut en fait, en réponse à une question de l'APS, associer le privé dans la gouvernance locale de l'eau. "Il faut dialoguer avec les opérateurs au niveau local", indique un des membres de l'ONG, selon lequel "le dialogue entre opérateurs privés et collectivités locales a du mal à arriver au sommet des grands groupes industriels".
En fait, "l'Etat, en tant que puissance publique, doit agir et faire pression sur le privé pour que l'eau ne soit pas une marchandise", a déclaré de son côté Danielle Morley. "Il faut agir vite pour que le droit à l'eau soit entièrement reconnu et mis en £uvre lors de la prochaine conférence de Rio+20'', a-t-elle encore précisé.
Le bras de fer entre le privé et les ONG, avec un arbitrage "tatillon" parfois des municipalités, a encore "de beaux jours devant lui", affirme un représentant d'un grand groupe de production de matériel de pompage.
L'ONG "Effet papillon'' regroupe plus de 90 organisations de la société civile, ONG et réseaux du monde entier afin de promouvoir des solutions locales, efficaces et équitables qui ont un impact durable sur l'accès à l'eau et à l'assainissement pour tous.
De son côté, le maire de Harare (Zimbabwe), Mushayédi Masinda, et également co-président de Cités et Gouvernements Locaux Unis, a plaidé pour des partenariats pour gérer l'eau.
''Le monde est interconnecté, et on doit arriver à des partenariats pour gérer la ressource hydrique'', a estimé ce maire d'une conférence de presse organisée en présence du président du Conseil mondial de l'eau, Loic Fauchon.
''Il faut mettre en oeuvre en urgence des solutions complémentaires mondiales et entre les pouvoirs locaux pour résoudre le problème de l'accès à l'eau'', a déclaré ce responsable, appelant à sceller "des partenariats entre villes et cités, entre autorités locales pour une aide mutuelle centrée sur la production, la formation et la distribution de l'eau et l'assainissement dans les grandes cités du monde''. Favorable aux jumelages entre villes du monde, il préconise également la mise en place d'investissements dans le domaine de l'eau. ''Ils sont énormes'', a-t-il précisé.
Selon un rapport de l'ONU, le montant global pour que l'eau ne soit plus un problème à l'échelle planétaire, sinon que tous les habitants de la planète aient un accès quotidien à l'eau potable, est évaluée à quelques 530 milliards de dollars dont 250 milliards de dollars pour l'assainissement.
Loic Fauchon a, quant à lui et à travers le Conseil mondial de l'eau, mis en évidence qu'il faut aller ''à l'avenir vers la production de l'eau à partir des énergies renouvelables, moins coûteuses et plus respectueuses de l'environnement et les écosystèmes souvent fragiles dans les pays du Sud ''.
La 3eme conférence internationale pour l'eau des Autorités locales, tenue en marge du forum mondial de l'eau, a débouché notamment sur la reconnaissance du rôle des municipalités dans la gestion de l'eau et l'assainissement.
Des propositions sont également attendues des Parlementaires du monde, réunis dans différents ateliers déclinés sous le thème ''Le Temps des solutions parlementaires''. ''Tout les acteurs, société civile, municipalités, institutions, élus et privés sont engagés pour que l'accès à l'eau ne soit plus un privilège des plus nantis'', estiment des ONG.


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