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La consolidation des institutions maliennes de la transition, "une nécessité" (Messahel)
Publié dans Algérie Presse Service le 06 - 08 - 2012

Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a affirmé lundi à Niamey que la consolidation des institutions maliennes de la transition est une "nécessité" et une "précondition" au règlement des autres problèmes que connaît le Mali.
Dans son intervention à la réunion ministérielle des pays du champ, dont les travaux se sont ouverts lundi dans la capitale nigérienne, le ministre délégué a souligné la nécessité de "fonder notre soutien sur notre conviction que la responsabilité incombe d'abord à nos frères maliens".
Il a appelé, à cet effet, à les accompagner "dans leurs choix, en respectant leur souveraineté", de "réunir les conditions de représentativité et de consensus qui confèrent, notamment au gouvernement, la légitimité que requiert la situation de crise que vit le pays : adhésion des Maliens, de la classe politique et des forces vives du pays, y compris les forces armées, à un projet national fédérateur sur l'avenir institutionnel du pays et le règlement de la question du Nord".
M. Messahel, qui a salué le retour du président par intérim, M. Diacounda Traoré, et la mise en place d'une nouvelle architecture institutionnelle, une dynamique, a-t-il dit, "positive, qui augure de perspectives prometteuses de retour à la stabilité au Mali", a appelé à l'adhésion de tous les Maliens à ces mesures ainsi qu'au soutien de la communauté internationale.
Evoquant la lutte "permanente, continue et déterminée" contre le terrorisme et le crime transnational organisé, le ministre délégué a estimé qu'il s'agit d'une constante dans l'action des pays du champ, qui se sont dotés de mécanismes au niveau politique, militaire et sécuritaire pour mener une lutte commune contre le terrorisme et le crime transnational organisé.
Cette lutte régionale, a-t-il poursuivi, "continuera et a vocation à s'inscrire dans le cadre des efforts de la communauté internationale et des stratégies des Nations unies pour éradiquer ces fléaux".
Poursuivant son développement sur les conditions de règlement de la crise malienne, M. Messahel a souligné que l'unité nationale et l'intégrité territoriale du Mali "ne se prêtent à aucune négociation ou concession" et que la recherche d'une solution politique négociée entre le gouvernement et la rébellion armée, "doit impliquer, comme une partie de la solution, les populations du Nord et les acteurs qui rejettent le terrorisme et qui ne remettent pas en cause l'intégrité territoriale du Mali". Etant entendu, a-t-il ajouté, que le déploiement de l'administration malienne sur tout le territoire demeure une "condition essentielle".
Abordant le volet humanitaire, M. Messahel a indiqué, tout en soulignant la nécessité d'une prise en charge "adéquate et déterminée", par la communauté internationale, que "l'Algérie s'acquitte de son devoir de solidarité et a fourni une assistance humanitaire de 5.830 tonnes aux réfugiés maliens dans les pays voisins et aux personnes déplacées dans le sud du Mali".
Au sujet du rôle de la communauté internationale, il a appelé à la conjugaison et à l'agencement coordonné des efforts indiquant, dans ce contexte, que la CEDEAO "a des responsabilités statutaires qui lui confèrent un rôle au Mali", de même que les pays du champ "ont, de leur côté, un rôle naturel à jouer, s'agissant notamment de la situation dans le Nord qui a des incidences directes sur leur propre sécurité nationale".
"C'est pourquoi, a-t-il expliqué, les pays du champ se considèrent à juste titre comme partie prenante à tout effort de recherche de sortie de crise et ont la responsabilité d'accompagner le Mali, en fédérant leurs efforts et en agissant ensemble, notamment par le recours à la facilitation et au dialogue, pour favoriser une solution négociée et durable à la crise malienne".
L'Union africaine, a poursuivi le ministre délégué "demeure l'autorité politique de référence pour la gestion du dossier malien, aux plans sous-régional, continental ou international" et les Nations unies "ont un rôle d'appui aux solutions décidées aux plans sous-régional et continental".
Revenant sur la situation qui prévaut au niveau régional, il a souligné que "quelle que soit la gravité des événements en cours au Mali, elle ne peut détourner notre attention de la véritable menace que sont le terrorisme et le crime transnational organisé, qui demeurent la priorité de l'action de nos Etats en vue de leur éradication totale".
C'est ainsi ,a-t-il précisé, que "notre stratégie régionale continuera d'être conduite pour la réalisation de cet objectif, et la coopération que nous avons initiée avec nos partenaires doit se renforcer et se compléter dans le cadre de la lutte régionale et internationale contre le terrorisme et ses connexions".
Dans ce contexte, il a estimé "impératif" de réfléchir à la réactivation du processus que "nous avons initié à Alger, en septembre 2011, lors de la tenue de la conférence de haut niveau sur le partenariat, la sécurité et le développement".
"Une deuxième conférence (Alger 2) nous paraît opportune et utile dans le contexte actuel", a-t-il conclu.


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