Un site électronique dédié au défunt moudjahid Abdelhamid Mehri a été lancé officiellement mercredi à Alger lors d'une cérémonie organisée par l'association Mechaal Echahid à l'occasion de la commémoration du premier anniversaire du décès de cette personnalité nationale. Le site vise, selon le fils du défunt, Souhil Mehri, à "faire connaître le parcours du militant qui a marqué l'Histoire nationale, arabe et internationale dans les trois langues, l'Arabe, le Français et l'Anglais". Cette page web permettra également de mettre la lumière sur toutes les étapes historiques vécues par ce grand militant notamment durant la guerre de Libération nationale et après l'indépendance. Il s'agit, pour Souhil Mehri, d'un projet que le défunt préparait avec le journaliste et chercheur en histoire Mohammed Abbas, appelant à l'écriture des mémoires du moudjahid. Il a rappelé dans ce sens les efforts consentis par les amis du défunt pour la création de la fondation Abdelhamid Mehri. Des amis et compagnons du défunt ont rappelé les efforts et sacrifices qu'il a consentis au service de la patrie durant le guerre de Libération et après l'indépendance à travers les différentes responsabilités politiques et partisanes qu'il a assumées". Connu pour ses "positions fermes", Mehri a toujours soutenu la cause palestinienne contre l'occupation israélienne, a indiqué, de son côté, le représentant de l'ambassade de Palestine à Alger, Majed Mokbil. Pour sa part, le compagnon du défunt, ancien ministre de l'Education nationale, Ali Ben Mohamed, a évoqué "la culture générale de Mehri, ses principes et positions au sein du GPRA ou après l'indépendance". Lors de cette rencontre, un film documentaire réalisé par la Télévision algérienne sur la vie et le parcours politique du moudjahid notamment dans les rangs du PPA (1951 à 1953) a été présenté . Le film retrace la participation de Mehri au congrès de Tanger (1958) qui a regroupé les principaux partis maghrébins et les responsabilités qu'il a assumées au GPRA comme ministre des Affaires nord-africaines (1958 à 1959) puis des Affaires sociales et culturelles (1959-1961).
