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La communauté internationale insiste sur le dialogue pour régler la crise au Burundi
Publié dans Algérie Presse Service le 16 - 08 - 2015

La communauté internationale insiste sur le dialogue pour régler la crise politique au Burundi qui s'enfonce dans la violence, notamment avec le meurtre de figures symboliques du pays, depuis l'annonce fin avril de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a estimé dimanche que les actes de violence enregistrés ces derniers mois "illustrent encore une fois la gravité de la situation que connaît le Burundi et les risques réels de la voir se détériorer davantage, avec des conséquences catastrophiques tant pour le pays lui-même que pour l'ensemble de la région".
Elle "insiste encore une fois sur l'impératif du dialogue et du consensus pour trouver une solution pacifique et durable à la crise actuelle et préserver les acquis importants obtenus grâce à l'Accord d'Arusha de 2000 pour la paix et la réconciliation au Burundi et à l'Accord global de cessez-le-feu de 2003".
Elle réitère l'appel de l'UA aux acteurs burundais pour qu'ils fassent preuve de "la plus grande retenue et d'esprit de responsabilité en ce moment critique de l'histoire de leur pays", dans un communiqué de l'UA.
De son côté, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé à une reprise "immédiate" du dialogue entre le gouvernement du Burundi et l'opposition pour mettre un terme à la spirale de violences qui frappe le pays.
"Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde inquiétude face à la situation politique et sécuritaire au Burundi et appelé à une reprise immédiate d'un dialogue ouvert afin d'atteindre une paix durable", selon de récentes déclarations de l'ambassadrice à l'ONU du Nigeria, Joy Ogwu.
Les quinze membres du Conseil ont soutenu la proposition du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon d'envoyer un médiateur au Burundi, lors d'une réunion d'urgence, selon des diplomates présents.
Une crise qui perdure sur fond de violences
Le Burundi traverse une grave crise politique depuis la fin avril quand a débuté une contestation populaire contre un troisième mandat du président Nkurunziza.
Malgré des violences et un coup d'Etat avorté mi-mai, le président Nkurunziza (au pouvoir depuis 2005) a été officiellement réélu fin juillet, lors d'un scrutin contesté notamment par l'opposition, la société civile et la communauté internationale.
Depuis le début de la crise en avril, au moins 94 personnes ont été tuées, environ 600 autres interpellées ou arrêtées et 40 cas de torture aux mains de la police ont été dénoncés, selon le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les droits de l'homme, Ivan Simonovic.
Sur le terrain, le colonel Jean Bikomagu a été tué samedi par des inconnus alors qu'il rentrait à son domicile dans le quartier de Kabondo (Sud). Sa fille a été grièvement blessée.
Le colonel Bikomagu était une figure des ex-Forces armées burundaises (FAB) pendant la sanglante guerre civile. Il était notamment chef d'état-major dans les premières années de la guerre, lors du coup d'Etat en octobre 1993 par des officiers tutsi au cours duquel le président hutu Melchior Ndadaye fut assassiné.
Sa mort intervient une douzaine de jours après l'assassinat d'un homme fort de l'appareil sécuritaire, le général Adolphe Nshimirimana. Ce proche du président Pierre Nkurunziza, personnalité-clé de l'ancienne rébellion hutu, a été tué dans une attaque à la roquette dans un quartier nord de la capitale.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un colonel de l'armée, Serge Nduwayo, circulant à bord d'une voiture de police, a été blessé dans une attaque à la grenade alors qu'il rentrait chez lui. Un homme et son épouse ont été tués par des tirs d'armes automatiques dans le quartier populaire de Kamenge, place-forte du parti au pouvoir CNDD-FDD, dans le nord de la capitale.
Mercredi, la police a découvert une cache d'armes contenant "des fusils Kalachnikov, chargeurs, cartouches, grenade, tenues militaires et équipements médicaux".
Appels au respect de l'accord de paix
Dans un communiqué commun mercredi, les hauts représentants de l'ONU, de l'Union africaine, de l'Union européenne, des Etats-Unis et de la Belgique, ancienne puissance coloniale du Burundi, se sont inquiétés de la suppression par l'Assemblée nationale d'une disposition de son règlement intérieur garantissant l'équilibre ethnique au sein du Bureau de la Chambre basse.
Cette décision "montre une volonté troublante de la part du parti au pouvoir (le CNDD-FDD) d'abroger un des fondements fondamentaux de paix et de stabilité, qui ont permis au Burundi de sortir de la longue guerre civile", ayant fait 300.000 morts entre 1993 et 2006, ont souligné ces diplomates.
Ils ont appelé "toutes les parties à renouveler leur engagement à respecter l'Accord d'Arusha et ses dispositions sur le partage du pouvoir" entre Hutu (85% de la population) et Tutsi (15%).
Signé en 2000 à l'issue de longues négociations, l'accord d'Arusha a ouvert la voie à la fin de la guerre entre l'armée burundaise alors dominée par la minorité tutsi et des rébellions hutu. Il consacre un subtil équilibre ethnique, repris dans la Constitution, au sein des institutions politiques mais aussi des forces de sécurité.
Election du président du Sénat
Dans ce contexte de violences, le nouveau Sénat burundais a élu vendredi son président, un membre du parti au pouvoir CNDD-FDD et président de la Fédération de football du Burundi. Révérien Ndikuriyo a été élu président par les sénateurs, réunis en session plénière.
Membre influent du parti présidentiel, M. Ndikuriyo est le président de la Fédération de football du Burundi (FFB). Il est un ancien commandant de la rébellion hutu CNDD-FDD pendant la guerre civile (1993-2006), dont est issu le parti au pouvoir, et a été gouverneur de la province de Ruyigi.
Comme l'Assemblée nationale, le sénat est dominé par le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza, après le boycott des élections générales de cet été par l'opposition et de nombreux Burundais.
Avec la désignation du président du Sénat, toutes les institutions sont formellement en place. La prochaine étape devrait être la prestation de serment du président Nkurunziza, qui devrait avoir lieu avant le 26 août, date théorique de la fin de son second mandat.


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