Les participants au colloque international sur la drogue, dont les travaux ont pris fin dimanche à Tlemcen, ont appelé à la mise en place d'une "référence internationale unifiée" pour développer les nouveaux programmes de prévention contre le développement de la consommation des stupéfiants et des psychotropes. Lors de la séance de clôture du colloque, les participants ont recommandé la relance et la redynamisation de la coopération judiciaire à l'échelle mondiale pour lutter contre le trafic de drogue, le blanchiment d'argent et la destruction des surfaces réservées à la culture de la drogue et leur remplacement par des cultures alternatives. Après avoir mis en exergue les dangers que représentent les stupéfiants pour tous les pays, les participants ont appelé à un rôle plus dynamique des sociétés civiles pour limiter ce fléau. Le wali de Tlemcen, qui a présidé la cérémonie de clôture du colloque international, a rappelé, dans son allocution, que "les saisies de drogue opérées durant les trois dernières années dans la wilaya sont estimées à une moyenne de 50 tonnes par an et ce, grâce à la vigilance des corps de sécurité combinés". Dans ce sens, il a rendu hommage aux corps de sécurité qui mènent une lutte implacable contre toutes les formes de contrebande. Le chef de l'exécutif de Tlemcen a également fait état de l'élaboration de programmes de prévention et de sensibilisation en direction de toutes les franges de la société. Il a cité, à ce propos, la réalisation d'un centre destiné aux toxicomanes qui reçoivent une prise en charge médicale, psychologique et sociale. Lors du débat général, plusieurs intervenants ont souligné que les stupéfiants constituent un fléau ravageant les sociétés, d'où la nécessité de mener une lutte sans merci contre ce phénomène menaçant la santé, la sécurité et la stabilité des nations. Pour les participants au colloque, il existe une relation indissociable entre trafic de drogue et les autres formes de criminalité, comme le blanchiment d'argent, la contrebande des armes et le financement des groupes terroristes. Ils ont également estimé que les réseaux criminels transfrontaliers n'épargnent aucun pays dans leurs stratégies, d'où la nécessité d'une coopération internationale pour faire face à leurs agissements. La séance d'ouverture du colloque a été présidée, samedi, par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, en présence de représentants de 13 pays.
