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M'sila: la région de Boussaâda, l'autre terreau de l'art plastique
Publié dans Algérie Presse Service le 06 - 06 - 2016

Inspiratrice d'oeuvres ethnographiques ou simples tableaux "osés" qui frisent parfois les limites du socialement décent, la ville de Boussaâda (M'sila) constitue un thème majeur de la peinture orientaliste en Algérie au point de former une école d'art plastique qui demeure toutefois peu connue et inexploitée sur les plans académique, technique et culturel.
Pas moins de 150 plasticiens européens orientalistes sont passés à Boussaâda, et ont vécu de longues périodes dans la région laissant chacun une empreinte plus ou moins marquante.
Boussâda, havre de paix et de l'art
Le Français Etienne Dinet, devenu Nasreddine Dinet, vécut, se maria et mourut dans cette cité oasis du Bonheur (Saâda). Le belge Edouard Verschaffelt avait emboité les pas de Dinet immortalisant le patrimoine culturel et social de la région par des toiles éparpillées aujourd'hui à travers les musées d'Europe dont le prestigieux Louvre de Paris (France).
Jules Van Biesbroeck et l'américaine Juanita Guccione (qui se maria avec son guide de la tribu des Oueld Naïl de Boussaâda) furent de ces artistes qui, fuyant la vie occidentale fortement matérialiste, trouvèrent dans la petite société boussaâdie cet autre inconnu, si différent et fort saisissant, aux allures paradisiaques.
Nasredine Dinet a peint pas moins de 100 toiles de presque tout le quotidien des gens de Boussaâda. Les autres plasticiens européens dont les oeuvres se sont surtout intéressés au sensuel surtout au corps de la femme, un thème plastique dans l'art occidental. C'est le cas de 'Khadhra, la danseuse d'Ouled Naïl" de Jules Van Biesbroeck, "Mariage dans l'Oued" d'Edouard Verschaffelt ou encore "les baigneuses au bord de l'oued" d'Etienne Dinet.
Hormis cette "incursion" incompatible avec les valeurs sociales et violant le sens de la Horma, ces artistes ont immortalisé la simplicité de la vie des habitants de cet oasis, leur hospitalité et leur mode de vie, le nomadisme.
Boussaâda, lorsque le vent du Sud souffle sur le Nord
La caravane du hadj (pélérinage aux lieux saints de l'Islam), les gens à la mosquée, la circoncision, la psalmodie collective du saint Coran, la visite des saints ont également été peints par ses artistes européens devenant par moment des peintres ethnographes par excellence d'une communauté attachée à ses traditions, au sens de l'honneur et à la religion sans pour autant être parfaite.
En dépit de la puissance colonialiste occidentale du début du XX-ème siècle, le vent qui avait soufflé alors de Boussaâda sur la France ou encore la Belgique fut une source d'inspiration intarissable pour de nombreux artistes plasticiens au point que certains d'entre eux ont changé totalement leur mode de vie et parfois leur religion à l'instar d'Etienne Dinet.


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