Un plan de protection et de valorisation du secteur sauvegardé du vieux quartier de Sidi El Houari de la ville d'Oran sera bientôt élaboré, après qu'un bureau d'études a été choisi, a-t-on appris mercredi de la direction de la culture. Ce bureau a été retenu suite à un avis d'appel d'offres national lancé par la direction de la culture en juin dernier conformément au décret exécutif qui a classé hai Sidi El Houari secteur sauvegardé en janvier 2015. Après cette procédure, la direction s'est lancé dans l'élaboration d'un contrat qui sera bientôt soumis devant la commission de wilaya des marchés pour approbation, a-t-on indiqué. Cette étude portera sur trois étapes abordant le diagnostic, les mesures d'urgence de protection de la vieille ville de Sidi El Houari et un avant-projet de protection et de valorisation de ce secteur sauvegardé. S'étendant sur une superficie de 70 hectares, hai Sidi El Houari renferme plusieurs sites archéologiques non classés remontant à l'ère de la préhistoire et passant par les époques arabo-musulmane, de l'occupation espagnole, de la présence ottomane et de la colonisation française. Ce quartier qui fut le premier noyau de la ville d'Oran recèle 14 sites classés monuments nationaux dont les portes de Canastel et d'Espagne, le "Promenade Létang" (actuellement Ibn Badis), le Palais du Bey et les mosquées "Pacha" et "Djawhara".