L'ambassadeur de Roumanie en Algérie, Marcel Alexandru, a exprimé, mardi à Médéa, le souhait de voir l'Union européenne plus impliquée dans le développement des routes commerciales et d'échanges vers l'Algérie et les pays du Sahel. La majorité des représentants diplomatiques de l'Union européenne, accrédités en Algérie, estiment nécessaire de s'intéresser davantage à cette partie de l'hémisphère sud de l'Europe que sont l'Algérie et les pays du Sahel, de s'impliquer également dans le développement des voix de communications et infrastructures de transport, dans la perspective d'impulser les échanges entre les deux continents, a indiqué le diplomate lors d'une rencontre avec les opérateurs économiques de la région, organisée par la chambre du commerce et d'industrie du Titteri. Plaidant en faveur d'une ouverture vers cette zone au potentiel indéniable, Marcel Alexandru a assuré que son pays oeuvre, depuis quelques temps, à impulser et à diversifier les échanges économiques et commerciaux avec l'Algérie, en les portant à des niveaux qui traduisent la qualité et la profondeur des relations entre les deux pays. Il a estimé que le volume actuel des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Roumanie, de l'ordre de 500 millions d'euros, "reste encore faible et mérite d'être développé de façon à équilibrer la balance commerciale entre l'Algérie et son partenaire roumain, à travers une diversification des domaines d'échanges et un renforcement du partenariat", a-t-il ajouté. Enumérant quelques domaines d'activités susceptibles d'intéresser les hommes d'affaires des deux pays, l'ambassadeur de Roumanie en Algérie a indiqué que l'industrie automobile, les TIC, l'industrie électrique et l'agroalimentaire sont autant d'opportunités que les deux pays peuvent développer, dans le cadre d'une approche pragmatique qui sert les intérêts des deux pays.