Des milliers de manifestants ont crié leur colère et réclamé une enquête mardi au lendemain de l'agression perpétrée par les forces d'occupation israéliennes à Ghaza, tuant une soixantaine de Palestiniens qui manifestaient pacifiquement contre le transfert de l'ambassade américaine à El-Qods occupée. Répondant à l'appel de Palestine Solidarity Campaign (campagne de solidarité avec la Palestine: PSC et de la coalition Stop the War (arrêtez la guerre) et d'autres organisations, à l'occasion du 70ème anniversaire de la Nakba (catastrophe), les manifestants se sont rassemblés devant le siège du premier ministère pour dénoncer l'inertie de la communauté internationale face aux crimes commis contre le peuple palestinien. "Arrêtez d'armer Israël", "Stop aux Massacres à Ghaza", "libre Palestine", ont scandé les manifestants qui ont dénoncé la "complicité" des dirigeants occidentaux et des leurs, qui se taisent face aux poursuites des crimes et la barbarie de l'armée israélienne qui s'attaque à des civils non armés sortis manifester, pacifiquement, leur droit de retour sur les terres de leurs ancêtres volés par les colons Israéliens. "C'est du racisme, ils appellent les massacres des affrontements, ils justifient le colonialisme et l'apartheid des colons, c'est l'héritage de notre histoire coloniale, nous devons stopper d'armer Israël", s'est indigné un manifestant qui a pris la parole. Le secrétaire général de PSC, Hugh Lanning s'est, pour sa part, adressé au ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, pour mettre l'accent sur la gravité de la situation des palestiniens. "Je veux dire à Boris Johnson que ce n'est pas un jeu. Il s'agit de la vie de personnes, de leur liberté et leur avenir", a-t-il dit, appelant à l'arrêt des massacres contre Ghaza, la levée de son siège et la fin de l'occupation israélienne. Des manifestants ont exprimé leur colère au déplacement de l'ambassade américaine à El-Qods occupée, promettant une grande manifestation lors de la visite du président américain, Donald Trump prévue en juillet à Londres. Ils l'ont rendu responsable des massacres de lundi contre les palestiniens à Ghaza. Des intervenants ont par la même, exprimé leur soutien et solidarité avec le peuple palestinien et salué sa détermination à lutter contre l'injustice et l'oppression israélienne, notamment leur droit au retour. A noter que le gouvernement britannique a lancé un appel pour l'ouverture d'une enquête internationale indépendante sur les massacres de lundi à Ghaza. Cet appel a été annoncé par le secrétaire d'Etat britannique au Proche-Orient et à l'Afrique du Nord, Alistair Burt, lors d'une question urgente au Parlement. L'appel du gouvernement britannique est une réaction de la décision Des Etats-Unis de bloquer hier l'adoption d'un communiqué du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à une enquête indépendante sur ces massacres. Alistair Burt avait auparavant, exprimé dans un communiqué, l'"extreme inquiétude" et la "préoccupation profonde" du Royaume-Uni après la mort des dizaines de palestiniens sous les balles assassines de l'armée des forces de l'occupation israéliennes, qui ont également fait près de 2500 blessés parmi la population de Gaza.