Des tests techniques ont été lancés, mardi, au niveau de la station d'épuration des eaux usées de Bou Ismail (Tipasa) en perspective de sa mise en service au profit de huit communes de l'Est de la wilaya, en présence du ministre des Ressources en eau, Ali Hammam. "Cette mise en service future permettra l'éradication de 20 déversoirs d'eaux usées vers la mer, dont notamment des eaux industrielles relevant du groupe TONIC- emballage", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une visite d'inspection, réalisée en compagnie du wali Mohamed Bouchama, au niveau de cette station d'épuration, ayant enregistré un énorme retard dans sa concrétisation. "Une vingtaine de déversoirs d'eaux usées (industrielles notamment), à l'origine d'une importante dégradation de l'environnement, seront éradiqués à l'entrée en exploitation de ce projet, destiné au profit d'une population globale de 230.000 âmes", a-t-il dit. Dans son intervention à l'occasion, le wali a annoncé l'entrée en exploitation de cette station pour "mai prochain". Elle est destinée au traitement des eaux usées des communes de Daouda, Fouka, Bou Ismail, Koléa, Chaibia, Khemisti, Hattatba, et Bouharoune, avant leur exploitation dans l'irrigation agricole, a-t-il expliqué. Outre son intérêt écologique et dans l'irrigation agricole, cette station d'épuration sera d'une contribution avérée dans la "restitution du visage avenant et de la beauté du littoral de Bou Ismail et de ses plages, dont l'attractivité sera certainement à la hausse durant la saison estivale prochaine, au même titre que toute la cote -Est de Tipasa", a estimé le chef de l'exécutif. Le nouveau ministre des Ressources en eau a, également, procédé à la mise en service d'un réservoir d'eau (5000 M3) au lieu-dit "Chaik" de Bou Ismail, sur la route de Koléa, destiné à l'amélioration de l'alimentation en eau potable (AEP) des communes de Fouka, Bou Ismail et Koléa, en portant la moyenne d'approvisionnement à 20H/J. M. Hammam a, par la même, donné son accord de principe au wali, pour le financement d'un projet AEP au profit de la localité la plus pauvre de la wilaya, à savoir la commune montagneuse de Beni Milek( à l'extrême Ouest), dont le projet devrait être affecté d'une enveloppe combinée (entre le budget de la wilaya et de programmes sectoriels). Un autre accord de principe a été signifié, par le ministre, pour le financement de la réalisation de deux forages, pour l'eau potable, dans les régions de Hadjout et Hattatba.