Les conclusions du projet de soutien au développement du système pénitentiaire en Algérie de 2017 à 2019 ont été passées en revue mardi à Alger lors d'une conférence, couronnée par l'élaboration d'un guide en faveur des fonctionnaires des établissements pénitentiaires visant à humaniser l'établissement pénitentiaire en Algérie. Cette conférence a été organisée par le ministère de la Justice représenté par la direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale en collaboration avec l'Allemagne et avec le financement de l'établissement allemand pour la collaboration juridique internationale. Dans ce cadre, le secrétaire général du ministère de la Justice Mohamd Zougar a indiqué que le fait de connaître l'expérience allemande a permis de produire plusieurs résultats "positifs", ajoutant qu'il s'agit là d'échange d'expertises dans les domaines de "traitement et de prise en charge des détenus dans toutes les durées de la peine aux plans sanitaire, psychologique et social". Cette coopération a permis d'instituer "des guides pratiques" comportant les meilleures pratiques dans les deux pays et qui vont profiter aux fonctionnaires des établissements pénitentiaires en Algérie. Se félicitant de ses efforts, M. Zougar a affirmé que ce document sera "un appui fort aux cadres algériens dans leurs activités quotidiennes", et que l'Algérie "à la lumière de ces conclusions positives, aspire à poursuivre la coopération et à élargir ses domaines vers des volets juridiques et judiciaires". Pour sa part, la cheffe du département de l'unité de planification et de coopération juridique internationale au ministère allemand de la justice s'est félicitée des efforts de l'Algérie dans le domaine de l'humanisation des prisons, appelant à poursuivre ce projet de soutien au développement du système pénitentiaire en Algérie à travers la mise en oeuvre du guide élaboré au niveau des établissements pénitentiaires algériens. Le consul général de la République allemande en Algérie a salué le partenariat entre les deux pays, deux ans durant, ayant permis l'échange de vues, estimant que la situation psychologique des détenus en Algérie "a changé et s'est améliorée".
